Noëlla vient de fêter ses 100 ans, apparemment bon pied bon oeil. Durant la seconde guerre mondiale elle fut déportée, malade et maltraitée, elle en était pourtant revenue. Elle même s'étonne d'être arrivé à un tel âge après ce qu'elle a vécu...
En 1965 (elle avait alors 45 ans) eu lieu le procès de celui qui l'avait faite déporter (n'ayant pas fait cela par opportunisme, ni par lâcheté apparemmment), et qui fut condamné à la peine capitale lors de ce même procès. Noëlla raconta qu'elle avait trop souffert durant sa déportation et qu'elle ne voulait plus voir de mort autour d'elle. C'est ainsi qu'elle écrivit au général de Gaulle afin qu'il accepte de gracier celui qui était responsable de ce qu'elle avait vécu ! Ces amis ne comprirent pas sa démarche, pour eux l'homme devait être exécuté, point. Mais pour Noëlla les choses étaient différentes, et elle fut entendue par le président qui accepta de le gracier ! Sa peine fut commuée en prison à vie.
Voilà une dame âgée de 100 ans, extrêmement sage, qui ne souhaitait pas que l'on exécutât un homme de plus. Pour elle les violences n'avaient que trop duré. Quand j'ai lu cette histoire j'avais du mal à y croire, selon moi la quasi totalité des gens auraient au contraire enfoncé l'individu afin qu'il soit exécuté au plus vite, mais pas Noëlla.
Elle vient d'être décorée et a reçu la Grand-Croix de l'ordre national du mérite, et c'est vrai qu'elle le mérite, une telle humanité, qui nous semble peut-être totalement surréaliste.
L'homme qu'elle contribua à faire gracier avait vraiment commis l'impardonable selon moi, il fit déporter 230 personnes, se faisait passer pour un maquisard pour fusiller des résistants ! Bref, difficile de pardonner. Et pourtant la grandeur d'âme de Noëlla dépassa cette colère, cet esprit de vengeance pour épargner la vie de cet homme. Elle raconte son histoire aux jeunes qui en sont fortement émus, certains d'entre eux doivent forcément lui demander pourquoi elle a voulu laisser la vie sauve à cette personne. Il est des êtres comme ça, incroyables.
Une histoire extraordinaire, et qui fait vraiment réfléchir...
En 1965 (elle avait alors 45 ans) eu lieu le procès de celui qui l'avait faite déporter (n'ayant pas fait cela par opportunisme, ni par lâcheté apparemmment), et qui fut condamné à la peine capitale lors de ce même procès. Noëlla raconta qu'elle avait trop souffert durant sa déportation et qu'elle ne voulait plus voir de mort autour d'elle. C'est ainsi qu'elle écrivit au général de Gaulle afin qu'il accepte de gracier celui qui était responsable de ce qu'elle avait vécu ! Ces amis ne comprirent pas sa démarche, pour eux l'homme devait être exécuté, point. Mais pour Noëlla les choses étaient différentes, et elle fut entendue par le président qui accepta de le gracier ! Sa peine fut commuée en prison à vie.
Voilà une dame âgée de 100 ans, extrêmement sage, qui ne souhaitait pas que l'on exécutât un homme de plus. Pour elle les violences n'avaient que trop duré. Quand j'ai lu cette histoire j'avais du mal à y croire, selon moi la quasi totalité des gens auraient au contraire enfoncé l'individu afin qu'il soit exécuté au plus vite, mais pas Noëlla.
Elle vient d'être décorée et a reçu la Grand-Croix de l'ordre national du mérite, et c'est vrai qu'elle le mérite, une telle humanité, qui nous semble peut-être totalement surréaliste.
L'homme qu'elle contribua à faire gracier avait vraiment commis l'impardonable selon moi, il fit déporter 230 personnes, se faisait passer pour un maquisard pour fusiller des résistants ! Bref, difficile de pardonner. Et pourtant la grandeur d'âme de Noëlla dépassa cette colère, cet esprit de vengeance pour épargner la vie de cet homme. Elle raconte son histoire aux jeunes qui en sont fortement émus, certains d'entre eux doivent forcément lui demander pourquoi elle a voulu laisser la vie sauve à cette personne. Il est des êtres comme ça, incroyables.
Une histoire extraordinaire, et qui fait vraiment réfléchir...
Dernière édition par Psycholive le Lun 10 Fév - 21:24, édité 2 fois