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2 participants

    Histoire des déportés et de la transportation !

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    Histoire des déportés et de la transportation ! Empty Histoire des déportés et de la transportation !

    Message par Invité Ven 13 Déc - 17:53

    En 1850, les îles Marquises avaient été désignées comme lieu de déportation.
    La loi de mars 1872 et le décret du 31 mai leur ont substitué la Nouvelle-Calédonie, la presqu'île Ducos étant affectée aux condamnés en enceinte fortifiée et l'île des Pins, ainsi que l'île Maré, à la déportation simple (cette dernière île n'a pas été utilisée).

    La Nouvelle-Calédonie, possession française depuis 1853, avait reçu ses premiers condamnés aux travaux forcés en 1864.
    La volonté de peuplement du territoire par des métropolitains était constitutive de la décision d'ouverture de ces nouveaux bagnes coloniaux. L'encouragement fait aux condamnés de la Commune de se faire accompagner de leur famille n'a été que le prolongement de cette volonté première.

    Le transport des déportés, comme celui des droits communs, s'est toujours effectué dans des conditions matérielles similaires à celles décrites par Louise Michel. Tous les condamnés qui ont témoigné sur ce voyage, tant vers la Nouvelle-Calédonie que vers la Guyane, quel que soit le type de bâtiment utilisé, ont insisté sur la nourriture pauvre, sur la promiscuité et les conditions matérielles pénibles, sur les rigueurs de la discipline avec, notamment, l'interdiction de parler aux gardiens. Le pouvoir de la parole des déportés, à l'égard du personnel de surveillance en particulier, est resté un souci majeur des pouvoirs publics essentiellement par crainte d'un effet de contagion des idées ainsi que par suspicion de tentatives de corruption.

    Ces duretés doivent cependant être relativisées. Le faible nombre des morts, au cours de traversées alors fort longues, témoigne de contraintes qui, pour être réelles, restaient relativement banales pour l'époque. Les navires fonctionnaient encore en partie à la voile; ils étaient de taille réduite et la longueur des voyages imposait un chargement d'eau et de vivres, dont des animaux sur pied, en grande quantité et occupant un volume non négligeable à bord, ce qui restreignait l'espace pour les hommes. En route vers la Nouvelle Calédonie, trois jours étaient généralement nécessaires pour effectuer ces embarquements lors de la halte à Dakar. Par crainte d'évasions ou de suicides, certains capitaines avaient fait grillager les sabords des batteries réservées aux condamnés ce qui limitait la circulation de l'air; sous le poids des vivres embarqués en Afrique, ces mêmes sabords devaient être fermés dans les batteries basses, la ligne de flottaison des bâtiments étant alors considérablement surbaissée.

    L'emploi des machines dans les calmes provoquait une élévation importante de la température dans les batteries, sous des latitudes où la chaleur est toujours forte. Le scorbut était redouté.
    Le passage dans les eaux glaciales de l'hémisphère sud s'assortissait de toux et d'engelures auxquelles de l'huile de foies de poisson apportait un apaisement.
    Exception faite des contraintes spécifiques à la condamnation, avec, en particulier une limitation des temps de sortie à l'air libre, le sort matériel des marins était pénible et peu enviable, la discipline très stricte et la nourriture identique à celle des condamnés, prise, pour les uns comme pour les autres, par plats, c'est à dire par groupes de dix hommes utilisant simultanément un récipient commun.

    Les rigueurs de la traversée étaient ressenties d'autant plus profondément par les déportés qu'ils étaient en contact avec des marins dont certains avaient participé à la prise de Paris, ils étaient humiliés, vaincus, affaiblis physiquement et moralement par une longue période de détention préalable, séparés de leur famille, condamnés à ne pas revenir en France.

    Le voyage était arrachement au sol natal et à eux-mêmes. Si certains ont vu dans le départ un pas vers une vie nouvelle et s'ils ont demandé à leur famille de les suivre dans la colonie, la majorité n'a pas eu cette attitude.
    La consultation des dossiers individuels des condamnés, et des journaux de bord des bâtiments montre, au cours de la traversée, une attitude générale qualifiée de "soumise", ce qui n'a pas empêché quelques éléments de se faire remarquer soit pour des infractions aux règlements du bord, telles que l'interdiction de fumer dans les batteries, bagarres ou attitude jugée "hautaine" à l'égard de la surveillance, soit pour avoir manifesté une volonté de poursuivre une démarche politique par des écrits ou des propos.

    L'arrivée délivrait du mal de mer et de la promiscuité devenue plus pénible au fil des semaines. A cela s'ajoutait la découverte d'une terre agréable à voir et d'un climat jugé plaisant a priori, contrastant avec la chaleur torride des eaux africaines et le froid des mers constellées de "banquises", noyées dans les brouillards australs obligeant à l'emploi de la corne de brume parfois plusieurs jours de suite , et la neige.
    La joie se manifestait d'autant que les retrouvailles avec d'anciens compagnons survenaient alors. La satisfaction était de courte durée, anéantie par le constat des conditions de vie précaires, par les tracasseries, voire la brutalité de la surveillance, par le temps considérable nécessaire aux échanges épistolaires avec la métropole, par la pensée toujours présente de ceux laissés au loin et, pour les plus politisés, par le souvenir de l'échec de la Révolution et de sa répression féroce.

    Sur place, les premiers déportés, tant à la presqu'île Ducos qu'à l'île des Pins, ont eu à construire eux-mêmes leurs logements et abris, rien n'étant prêt pour les recevoir.
    Il n'existait pas, en effet, de "forteresse" à la presqu'île Ducos et les proscrits y ont généralement été laissés dans un état de semi-liberté que les récits de Louise Michel nous permettent parfaitement de découvrir.
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    Message par Invité Ven 13 Déc - 17:56

    Louise Michel la rebelle !

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    Message par Invité Ven 13 Déc - 17:58

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    Message par Psycholive Dim 15 Déc - 19:05

    Merci à toi pour ce "beau" sujet hommage colombine, le reportage m'a l'air très intéressant, je le regarderai intégralement bientôt.

    C'était évidemment extrêmement injuste pour ces pauvres femmes qui subissaient ainsi une double peine. Bonjour la psychologie et la justice sociale ! La bourgeoisie dominait, imposait ses règles sociales et morales, et les classes les plus pauvres n'avaient apparemment aucun droit ou presque. La société de l'époque ne se demandait pas si le fait de voler un bien (nourriture, vêtement, etc.) n'était pas le résultat d'un dénuement plus que d'un besoin de truander autrui !
    L'hypocrisie, la pudibonderie bourgeoise devaient s'en donner à coeur joie !

    C'est très émouvant car on se met à la place de ces femmes qui étaient vraiment privées de tout ou presque. Ce devait être assez pénible comme chemin, devoir faire des enfants dans une telle société, ne pas avoir beaucoup de droits, se voir punie à la moindre incartade... Naître femme et pauvre dans cette société ne devait vraiment pas être facile, et c'est un euphémisme.

    Alors évidemment c'est une vision globale, certaines femmes devaient vivre confortablement dans cette société, surtout les plus aisées !
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    Message par Invité Lun 16 Déc - 0:13

    Merci
    j'ai vu la 1º partie je continue demain
    effrayant !
    je crois qu'il y a eu un film sur ce sujet mais je ne sais plus le titre



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    Message par Invité Lun 16 Déc - 10:19

    C'est vrai que vu maintenant cela parait tellement injuste le sort des femmes dans cette société ! la religion, la bourgeoisie, la brutalité des hommes, pas de possibilité de planifier et controler la survenue des naissances ! No Quelle vie !!!
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    Message par Invité Lun 16 Déc - 10:24

    Des films sur le bagne il y a "Papillon"

    Un film sur les enfants au bagne "La révolte des enfants"

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    Message par Invité Lun 16 Déc - 10:26

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    Message par Invité Lun 16 Déc - 23:51

    colombine a écrit:C'est vrai que vu maintenant cela parait tellement injuste le sort des femmes dans cette société ! la religion, la bourgeoisie, la brutalité des hommes, pas de possibilité de planifier et controler la survenue des naissances ! No   Quelle vie !!!

    Oui pour les femmes
    faut mieux être nées après la 2º moitié du XXº s.
    moi je n'aurais pas aimée vivre avant l'arrivée des tampax .. tiens!!
    un exemple très important !!
    Kymjones
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    Message par Kymjones Mer 18 Déc - 12:26

    Je viens de noter la vidéo les femmes au bagne, que je regarderai plus tard,
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    Message par Psycholive Mer 18 Déc - 23:57

    Bonsoir "Kymjones" ! Enchanté...
    Histoire des déportés et de la transportation ! 1554026367
    Je ne crois pas que l'on ait eu l'occasion d'échanger.
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    Message par Invité Jeu 19 Déc - 17:10

    Elia en plus de ne pas avoir de tampax il était presque honteux d'être souillée ! déjà qu à une époque les femmes étaient "impures" après leur accouchement !!! non on avait pas le beau rôle !

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