Confiance en soi, estime de soi, affirmation de soi

Confiance en soi : c’est la reconnaissance de nos compétences, nos capacités, elle s’acquiert avec de la pratique, de l’entrainement et se construit avec les réussites et les échecs. Avoir confiance en soi, c’est savoir faire une action sans avoir une peur excessive d’échouer et sans craindre le regard des autres.

Estime de soi : c’est le regard que l’on porte à soi même, c’est notre propre valeur, ce que l’on pense de soi. C’est la différence entre ce que nous voulons être et ce que nous sommes réellement : plus cet écart est important, plus l’estime de soi est faible.

Affirmation de soi : c’est la capacité que l’on a à exprimer et à défendre ses besoins personnels de façon clairs et authentiques tout en respectant les besoins des autres. Être capable de dire les choses tout en étant capable d’écouter et de respecter l’autre.

L’affirmation de soi est liée à l’estime de soi et à la confiance en soi :

> si l’on a une faible estime de soi même = les autres semblent plus importants que soi, on a alors tendance à les faire passer avant soi = on ne s’affirme pas
> si l’on a une haute estime de soi même = on passe avant les autres, on se sent alors en supériorité par rapport aux autres = on ne s’affirme pas
> si l’on manque de confiance en soi = on a du mal à savoir dire non ou à défendre son point de vue = on ne s’affirme pas

Source

Je crois qu'à divers moments de ma vie, j'ai manqué des trois.

C'est bien de différencier ces nuances, merci !

J ai un gros manque de confiance en moi, c est chiant, car je serais moins une grande angoissée

Pourtant Norma, regarde comment tu as pu arrêter de fumer, parce que tu as eu confiance en toi et tu as eu tellement raison... Je comprends tellement tu sais, étant moi même un grand angoissé.

C'est juste Dany, il fallait faire le distinguo en effet.
Cela me rappelle ce que je remets souvent sur le tapis des discussions, les fameux principes psychiques des perceptions :

-Ce que je pense de moi
-Ce que les autres pensent réellement de moi
-Ce que je crois que les autres pensent de moi

Que ce soit dans la confiance, l'estime ou l'affirmation, quand on se dévalorise on est affaibli dans ces trois domaines, et l'on imagine beaucoup de choses qui sont imaginaires, parce que nous nous créons nos propres limites, consciemment ou pas.

Sans parfois le regard de l'autre, je pense qu'on pourrait déplacer des montagnes.

Psycholive a écrit:Pourtant Norma, regarde comment tu as pu arrêter de fumer, parce que tu as eu confiance en toi et tu as eu tellement raison... Je comprends tellement tu sais, étant moi même un grand angoissé.

C'est juste Dany, il fallait faire le distinguo en effet.
Cela me rappelle ce que je remets souvent sur le tapis des discussions, les fameux principes psychiques des perceptions :

-Ce que je pense de moi
-Ce que les autres pensent réellement de moi
-Ce que je crois que les autres pensent de moi

Que ce soit dans la confiance, l'estime ou l'affirmation, quand on se dévalorise on est affaibli dans ces trois domaines, et l'on imagine beaucoup de choses qui sont imaginaires, parce que nous nous créons nos propres limites, consciemment ou pas.

Merci olive, on se comprend entre grand angoissé,

J'ai eu des parents qui me portaient aux nues, ce qui fait que je ne suis pas trop marquée par ces problèmes d'estimes. Si tant est que ce soit possible de ne pas être marquée, puisque en tant que femme, on a déjà une forte pression de la société concernant notre image, et ça joue forcément sur l'image qu'on a de soi.

Mais quand on ne se met pas ces freins, c'est clair qu'on peut faire beaucoup de choses. Je sais en tout cas qu'il y a pas mal de choses dans ma vie que je n'aurais pas fait si j'avais douté.

Peut-être parce que tu as pu bénéficier d'une confiance que l'on t'a accordée très tôt Loba ? Le problème c'est quand un enfant n'est pas mis en confiance dans les situations où il faudrait qu'il le soit...
Et par la suite c'est très difficile pour l'adulte de retrouver cette confiance qui ne s'est pas élaborée. Ce n'est pas une fatalité, mais quelquefois un travail sur soi est nécessaire.

Oui, c'est certain, je sais que c'est pour ça. D'ailleurs je ne remercierai jamais assez mes parents pour ça. Mais c'est aussi pour ça que je me rend compte à quel point l'enfance est importante.

Quand j'avais 9 ans, une de mes tantes a déclaré à mes parents à mon sujet : ''Pourquoi vous le laissez à l'école ? Il n'a qu'à aller apprendre un métier pour pouvoir manger plus tard !''. Heureusement que mes parents ne l'ont pas écoutée. J'ai fini par obtenir une maîtrise et effectivement, aujourd'hui je peux manger. Et plutôt bien. Et contrairement à cette tante acariâtre, chaque fois que je peux encourager quelqu'un ou que je peux le mettre en valeur, je ne me prive pas de le faire.

J’ai du mal avec la confiance et l’estime de soi, mon psychiatre m’a dit que j’étais dure avec moi même.

Pour moi, l'estime de soi est la base dans cette pyramide. Sans estime de soi, on ne peut pas développer la confiance et encore moins s'affirmer. J'ai beaucoup souffert de ça.
Et l'hypersensibilité n'arrange rien!
Tout ce cocktail explosif nuit énormément dans le rapport avec les autres. C'est aussi le piège idéal pour attirer les personnes toxiques qui se nourrissent en nous vidant de notre énergie psychique….

Bien sûr, nous nous évaluons majoritairement par rapport aux références et aux influences que nous avons intégrées étant enfant.

Tout ce qu'entend un enfant et tout ce qu'il intègre parfois comme des vérités (alors qu'elles n'en sont évidemment pas) peuvent s'imprimer dans la personnalité en pleine construction, ainsi, nous pouvons finir par croire quelque chose qui ne nous appartient pas ! Par exemple on peut avoir intégrer le fait que l'on était incapable de faire quoi que ce soit parce que cela nous a été martelé dans certaines situations clefs de notre enfance. Certains parents projettent beaucoup de "fantasmes" qui appartiennent à LEUR histoire, et pas à celle de l'enfant, qui lui croit ce qu'on lui dit, et qui finit par éponger les névroses de ses ascendants.

C'est terrible ! Parce que cela ne parle pas de la personnalité du futur adulte qu'est l'enfant, mais de ses parents, voire de ses aïeux !

D'accord il faut les distinguer, mais ces trois composantes de la personnalité sont liées, si l'on a aucune confiance en soi comment s'affirmer ? Et si l'on ne peut s'affirmer comme s'apprécier ? Si l'on ne s'apprécie pas on ne peut avoir confiance en soi, etc.

Comprendre que ces carences nous ont été léguées est une chose essentielle. On ne naît pas sans estime de soi, on acquière une mauvaise estime de soi par le biais des influences éducatives et sociales, voire culturelles parfois.
Et Happy, si je puis me permettre, tu as bien compris que, peut-être, ce que ta tante avait dit de toi parlait davantage d'elle que de toi ! Justement.

Tout à fait.
C'est pour ça que c'est important de savoir se positionner au plus tôt par rapport à ces éléments, pour tenter de mettre fin à ce cycle infernal et reprendre ses émotions en main par rapport à sa propre personnalité, et non par rapport au vécu et des générations antérieures.

Mon ancien chef avait tendance à nous infantiliser. Nous devions passer par lui pour n'importe quelle question. On a changé de supérieur mais le déclic est venu au moment où je me suis rendu compte que j'ai plus de 50 ans et que je suis cadre, pas un enfant qui se fait taper sur les doigts. Aujourd'hui, j'ai conscience de mes compétences mais aussi de ma difficulté à entre en interaction avec les autres et de mon physique qui est un handicap dans un univers de performance et de perfection (la danse). Dans le milieu professionnel, je ne suis ni complexé, ni impressionné par ceux qui sont plus diplômé que moi. Je suis heureux dans mon univers imaginaire de geek. Seul mais aussi heureux que possible...

Pour moi le plus important c'est de parvenir à faire le point et à identifier ce qui nous est profitable, utile, et ce qui ne l'est pas, ou plus. Comme une sorte de travail d'introspection. De mon côté ce travail n'est pas terminé, ma confiance en moi réclame encore un travail plus ou moins long, mais je vais le poursuivre, parce que c'est très important pour moi...

Dany a écrit:Confiance en soi : c’est la reconnaissance de nos compétences, nos capacités, elle s’acquiert avec de la pratique, de l’entrainement et se construit avec les réussites et les échecs. Avoir confiance en soi, c’est savoir faire une action sans avoir une peur excessive d’échouer et sans craindre le regard des autres.

Estime de soi : c’est le regard que l’on porte à soi même, c’est notre propre valeur, ce que l’on pense de soi. C’est la différence entre ce que nous voulons être et ce que nous sommes réellement : plus cet écart est important, plus l’estime de soi est faible.

Affirmation de soi : c’est la capacité que l’on a à exprimer et à défendre ses besoins personnels de façon clairs et authentiques tout en respectant les besoins des autres. Être capable de dire les choses tout en étant capable d’écouter et de respecter l’autre.

L’affirmation de soi est liée à l’estime de soi et à la confiance en soi :

merci !  j'avais du mal à différencier   les 3 

 je pense que j'ai une bonne estime de moi  
( J'ai survécu à pas mal de choses et j'en suis fière )
et  pas mal d'affirmation   de moi 
( je sais me défendre  de plus en plus   et ma séparation en novembre   l'a prouvé  ..)Merci   à ma psy   !!


c'est bizarre  car j'ai bcp moins de confiance en moi

 peur d'échouer et surtout peur   des sales coups du destin


le regard des autres   oui compte mais de moins en moins

J'ai observé qu'avec le temps j'accordais également moins d'importance à certaines impressions, moi aussi j'ai beaucoup manqué de confiance en moi, mais au plus j'avance en âge au plus je mets de la distance avec certaines pensées intrusives comme :"Que vont penser les autres si je fais ceci ou cela ?"... L'expérience peut compenser certaines appréhensions, parce que je crois que nous apprenons inconsciemment à intégrer les effets des choses, nous nous disons que finalement cela n'a pas véritablement d'impact sur notre vie.

De mon côté je dis également merci aux psys qui m'ont aidé ! J'aurais pu peut-être réaliser certaines choses seul, mais cela m'aurait pris bien plus de temps je pense. Les psys m'ont donné les outils pour mieux investiguer sur mon passé et comprendre comment cela avait pu émerger, plus ou moins, mais suffisamment pour que cela me serve.

Quand je jouais aux échecs en compétition (et parfois à haut niveau), il fallait apprendre à se faire confiance, on ne peut gagner une partie que si l'on se fait confiance, certes les connaissances techniques du jeu sont indispensables, mais sans confiance elles n'ont pas l'impulsion nécessaire pour aboutir. Il faut faire preuve d'opiniâtreté pour gagner aux échecs, au-delà des acquis techniques.
Mais bien sûr cela vaut pour de nombreux domaines.

Psycholive a écrit:… Quand je jouais aux échecs en compétition (et parfois à haut niveau), il fallait apprendre à se faire confiance, on ne peut gagner une partie que si l'on se fait confiance, certes les connaissances techniques du jeu sont indispensables, mais sans confiance elles n'ont pas l'impulsion nécessaire pour aboutir. Il faut faire preuve d'opiniâtreté pour gagner aux échecs, au-delà des acquis techniques.
Mais bien sûr cela vaut pour de nombreux domaines.

Les échecs, j'en ai accumulé beaucoup et le manque de confiance a en effet joué un rôle majeur.

On apprend beaucoup avec l'âge, mais aussi "grâce" aux échecs. Ce sont eux qui nous font nous poser des questions sur le "pourquoi en suis-je arrivé là" et "que faire pour ne pas que ça se reproduise".
J'ai aussi hélas beaucoup appris grâce à mes échecs, et il a fallu que je touche le fond pour comprendre que quelque chose n'allait pas.
J'ai vu une psy quelques temps et après, j'ai entrepris de faire moi-même le travail nécessaire pour gagner en confiance et en estime. Je "m'exerce" dans toutes les situations du quotidien. D'abord je me pose en analysant la situation, puis j'essaie de mettre en pratique ce que je m'impose pour y arriver.
Je pense que ça marche vraiment car, avec le temps, je me rends compte que devant certaines situations, je n'aurais pas réagi comme ça avant.

+1 avec Dany.

Un jour quelqu'un m'a dit qu'une réussite n'était jamais qu'un échec manqué. C'est assez vrai je crois.

Statistiquement on se casse plus les dents qu'on ne triomphe. En fait ce que l'on apprend le plus c'est à rebondir et à acquérir une certaine endurance.

De plus, j'essaie de me forcer à moins ressasser quand quelque chose m'a contrariée. Car c'est le propre même des personnes angoissées de mouliner les situations négatives tellement elles nous ont mises mal à l'aise.

Du coup, je me sens moins stressée, et surtout moins atteinte psychologiquement quand quelque chose me touche en plein cœur, je rebondis et je passe plus vite à autre chose.

Dieu que la vie est compliquée!!!!

Hilda a écrit:Statistiquement on se casse plus les dents qu'on ne triomphe.

ça explique ma mauvaise dentition et la raison pour laquelle je ne souris jamais...

je me demandais sur quel extrait de mon post tu allais tenter un jeux de mots. Ayé mystère résolu^^