Confiance en soi, estime de soi, affirmation de soi

Excellent le plan de ton frère Kristel ! Mais j'imagine qu'il n'a pas du récolter que des sourires...

Je suis d'accord avec toi Marc, je trouve que ce principe n'est pas forcément une preuve de "motivation" justement. C'est un rituel par lequel les personnes doivent passer, ce qui rend l'exercice un peu stéréotypé et selon moi un peu "factice". Le tout étant de se faire embaucher. Je ne dis pas que les personnes qui postulent ne sont pas motivées ou sincères, là n'est pas la question, mais elles doivent passer par un exercice qui finalement ne prouve pas grand chose selon moi.

Mes parents n'avaient aucune qualification, ils avaient juste leur certificat d'études obtenu à l'école comme de nombreuses personnes de leur génération, c'est à dire nées dans les années 30. Ma maman s'est faite embauchée comme vendeuse de prêt-à-porter dans un magasin côté d'Avignon (elle était belle et élégante) sans CV ni lettre de motivation ! La motivation c'est dans l'attitude et le feeling que son employeur l'avait détectée. Elle avait montré avec enthousiasme qu'elle rêvait de faire ça, et ça a marché, d'autant que c'était vrai !

Mon papa n'avait pas de diplôme non plus, il a fini cadre dans une grande boîte avec un très bon salaire ! Personne ne lui avait demandé de CV ou de lettre de motivation, juste des compétences à montrer sur le vif et un intérêt pour le travail concerné.

Si mes parents se présentaient aujourd'hui pour postuler dans ces emplois avec le même bagage ils n'auraient pas la moindre chance ! On leur a fait confiance, et si maman n'avait pas du arrêter à cause de sa grossesse elle aurait sans doute continué à travailler dans ce type de magasin pendant longtemps.

Je sais, c'était une autre époque, un autre contexte, et alors ? Cela montre surtout que nous vivons dans une société où l'on ne peut plus faire confiance à la personne quant à la motivation, mais n'est-ce pas le système qui l'a démotivée justement ? On peut en débattre. Mon cas : j'ai plusieurs formations dans les domaines de la psychologie et du relationnel, j'ai une certaine expérience de la vie, et pourtant je galère pour percer, être "motivé" justement. Mais c'est sans doute moi qui suis paresseux...

je pense que ses capacités on les prouve sur le terrain pas sur un bout de papier

C’est tellement vrai ! D’autant plus lorsqu’on postule dans un nouveau métier après une reconversion. Faut que je retienne cette réplique Marcau

Je reste toujours naturelle Hilda, d’ailleurs je ne sais pas jouer la comédie et surtout pas faire des tonnes, il faut aussi me mériter
En réalité je n’ai pas l’embarras du choix, j’ai besoin d’argent pour payer les factures, je réponds à une offre sur le marché.
Je vais répertorier mes points forts qui correspondent au poste, pour le reste, oui je répondrai comme je le fais d’habitude et jusqu’à présent ça a toujours réussi

Ben en fait Psycholive, quand on reçoit ce genre de proposition le sourire s’affiche automatiquement Je sais...c’est un humour particulier

A notre époque la difficulté tient surtout aux nombreuses personnes motivées qui postulent, pour sortir du lot faut avoir un coup de chance.

C'est bien le problème Kristel, l'âge d'or des employeurs qui se targuent de pouvoir choisir, quitte à se tromper ! La qualité ou la quantité ? Les deux sans doute. Le fameux règne de l'offre sur la demande, c'est hélas vrai. Mais dans des domaines très pointus comme le mien, c'est vraiment difficile à évaluer tant que l'on a pas fait ses preuves. Ce ne sont ni la volonté ni la motivation qui sont en jeu, mais les "obstacles" que l'on dresse sur la route de celles et ceux qui souhaitent vraiment aider autrui en en faisant leur métier.

Je n'inclus pas les professions de psychologue et de psychiatre (pour rester dans le domaine dont je parle c'est à dire la psychologie), qui elles doivent effectivement être validées par des formations universitaires poussées, ce que je trouve normal et compréhensible. D'ailleurs ces deux titres sont protégés par l'état, ce qui n'est pas le cas de celui de psychanalyste...
Mais il ne faut pas se leurrer, même des psychologues galèrent pour trouver un poste ! J'en ai connu.

Comme le dit si justement Marc, c'est sur le terrain que l'on prouve ses compétences, pas sur le papier. Or, quand on manque de confiance en soi, je pense qu'il serait préférable d'être justement mis en confiance par le contact, le "test" des capacités sur le vif. Je sais bien que pour les employeurs cette fameuse lettre de motivation n'est pas forcément LE critère, ils testent plutôt la présentation, les termes employés, etc. Mais cela risque de devenir vite trompeur, ce n'est pas un critère de fiabilité absolue, et beaucoup l'ont compris, car ils souhaitent "voir" et constater par eux-mêmes que la valeur n'est pas inscrite sur le papier.
Mais comme je le disais plus haut notre époque est celle des employeurs selon moi, pas des demandeurs d'emploi, ce qui oblige à se plier parfois à certaines contraintes qui méritent quand même qu'on les remette en question.

Courage Kristel!
Et puis, si on te demande pourquoi 2020 ne figure pas sur ton CV, tu réponds :
"En 2020 je me lavais les mains"!

Merci Dany j’y penserai

Mais comme je le disais plus haut notre époque est celle des employeurs selon moi, pas des demandeurs d'emploi, ce qui oblige à se plier parfois à certaines contraintes qui méritent quand même qu'on les remette en question.

Faudra que je sers les dents alors, je n’arrive pas à me plier à toutes les contraintes

Mais bien sûr quand je dis que notre époque est celle des employeurs je ne généralise pas, c'est une tendance, cela n'a rien de personnel, il existe des employeurs qui sont justes et savent donner leur chance aux gens qu'ils estiment "capables"...
Je voulais juste revenir sur certaines injustices qui existent, notamment celles qui concernent les femmes qui postulent.

Un employeur qui a confiance en la personne qu'il (ou elle) embauche ajoute une motivation supplémentaire dans l'esprit de cette personne. Il y a aussi des gens qui ne sont pas motivés, et qui refusent d'être loyaux envers les employeurs, tout existe. Mais pour moi il y a quand même, que ce soit volontaire ou non, une tendance sociale qui favorise les recruteurs, plus de quatre millions de chômeurs (connus) dans notre pays tout de même ! Il y a aussi des recruteurs qui n'ont pas confiance en eux...


Si j'ai généralisé je m'en excuse, parfois j'ai du mal à préciser ma pensée.

Je suis d’accord avec toi Psycholive, pas de soucis

Et puis c'est à ça que servent les entretiens d'embauche. A avoir la personne en face de soi et se faire une idée sur ses motivations et sa personnalité.
On peut très bien avoir 15 diplômes et ne pas "accrocher".
Si tu y vas telle que tu es, sans tricher, il appréciera d'autant plus….(à part si tu es agressive et vulgaire! )

Heureusement que beaucoup d'employeurs sont encore réceptifs à ça, ce qui importe c'est que la personne peut offrir, et parfois les compétences s'acquièrent sur le vif, mais ça c'est à mon avis quelque chose qui fait encore peur à certaines employeurs... Le fait de parier sur les compétences de quelqu'un qui n'a pas de qualification "appropriées".

Mais dans la vie en général l'estime de soi s'acquière aussi par cette validation d'autrui, ce qu'il nous renvoie. Se faire confiance c'est renvoyer à son tour des "ondes positives", une volonté d'avancer sans nuire à qui que ce soit, être soi et aller vers une plus grande harmonie. C'est bien mon problème, j'ai mis longtemps avant d'atteindre une estime et une confiance en moi, disons que maintenant je sais qu'il n'y a pas de raison de ne pas en être convaincu, c'est déjà ça.

A force d'échouer (c'est ainsi que je le vivais) on finit, surtout quand on est jeune, par ne plus comprendre ce qui se passe, et se convaincre que l'on est "bon à rien". Avec le temps et les prises de conscience, l'introspection, le recul sur soi et la vie, on comprend que les choses n'étaient pas si simples, et que les qualités sont bien là, encore faut-il savoir que l'on peut les déployer.

Nelson Mandela a dit :
« Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends. »

Au final, tout travail sur soi finit par payer.

Il avait raison, c'est ainsi que l'on progresse, et je pense même que c'est peut-être la seule manière de procéder. Parce que l'on tire des enseignements de tout ce qui peut nous arriver... Après il faut trouver la force de l'utiliser, avoir l'énergie et la volonté de pouvoir se remettre en question. Ce n'est pas facile, mais c'est possible. Certaines personnes n'y parviennent pas, hélas, la vie devient trop lourde à porter pour en tirer quoi que ce soit...

Dans certaines circonstances, je dirais que ce n'est pas si difficile que ça.
Exemple, moi qui me prenais la tête pour un rien, toujours peur de mal faire ou de dire une bêtise, enfin bref, pour d'être jugée, j'ai instauré un rituel : Dès que je sens que la sauce monte, je détourne mes pensées et je me convaincs que je m'en fous totalement et du coup, je me détends.
Et bien, à force, ça finit par venir presque instinctivement.
Et finalement, je me dis que c'est au fond très simple de ne pas se prendre la tête. Comme tuer la pensée avant qu'elle ne vienne.
Quand je pense que je me suis pourri la vie, à un point que vous ne pouvez même pas imaginer!....

Dany a écrit:: Dès que je sens que la sauce monte, je détourne mes pensées et je me convaincs que je m'en fous totalement et du coup, je me détends.

Très bon tuyau,je suis sure que ça marche !

Sans pouvoir l'imaginer je peux comprendre Dany, car j'ai moi aussi vécu cela, intensivement... C'est bien que tu y sois parvenue car généralement c'est assez difficile. Retrouver une certaine paix avec soi-même c'est comprendre pourquoi nous étions aussi affecté(e) par certaines situations. En les mettant à distance on se libère des jugements qui souvent sont nos propres créations.

Je pense que le fait de réaliser cela permet de s'en foutre justement, de ne plus se prendre la tête pour des idées ou des émotions qui nous appartiennent, finalement.

C'est une sorte d'anxiété sociale.
Bien entendu que tout n'est pas rose car on ne peut se refaire entièrement du jour au lendemain, mais à partir du moment où on met des mots, on s'informe et on comprends le processus, tout devient plus facile.

Et puis, on a sa propre personnalité, et ça on ne peut pas le changer.
Je sais que je suis quelqu'un de très sensible et d'empathique, et je garderai ça toute ma vie.

Et moi je dis tant mieux Dany ! Parce que c'est ce qui fait de toi une personne humaine et sensible, ce sont des qualités pour moi. Je trouve que tu as entièrement raison, quand on met les mots, que l'on se comprend mieux, cela semble plus aisé à vivre.

Je reposte ici ça c'est hors sujet par rapport à celui de notre ami Olive.

Elia a écrit:... les parents qui couvent leurs enfants ont ce problème :
si mooon fils ( la mère ) s'en va, m'échappe pire aime qq'un d'autre : que vais -je devenir ??
ma vie sera vide donc je dois le garder le plus possible quitte à en faire ma chose
je n'ai pas eu d'enfants mais assez d'élèves ( presque 6000 ) pour savoir que ceux qui étaient le plus mal dans leur peau - étaient ceux dont les mères- surtout - les étouffaient
ceux qui étaient dans une grande fratrie ou avec des parents peu aimants- apprenaient à se débrouiller seuls et s'en sortaient le mieux

Happy67 a écrit:Je suis un exemple de réussite de cette expérience.
Ma mère m'a mis dans la tête que les femmes ne s'intéressent qu'à l'argent et que mon épouse éventuelle allait nous ruiner.
Je n'ai jamais eu d'enfant, je ne me suis jamais marié, je me suis toujours senti mal dans ma peau, je suis incapable d'aborder une femme, je vis seul depuis 14 ans et je me sens incomplet, inachevé, inférieur. L'expérience a été un succès incontestable.

Dany a écrit:Que c'est triste!

Hilda a écrit:Il te faut un(e) coach Happy ! Et avant que tu partes en blague ce n'en est pas une. Il/elle t'aidera à prendre confiance en toi et à te compléter.

Aujourd'hui, je suis arrivé à un certain équilibre, à accepter l'idée que j'ai raté ma vie sentimentale et que mon avenir est derrière moi. C'est sûr que visionner des vidéos avec de magnifiques femmes qui me sourient, ce n'est pas ça qui va me ruiner.

Tu sais Happy, même quand on a été marié et qu'on a eu des gosses (mon cas) ça ne change rien au fait qu'on pense ne pas avoir droit au bonheur.

Happy67 a écrit:Je reposte ici ça c'est hors sujet par rapport à celui de notre ami Olive.

Elia a écrit:... les parents qui couvent leurs enfants ont ce problème :
si mooon fils ( la mère ) s'en va, m'échappe pire aime qq'un d'autre  :  que vais -je devenir ??
ma vie sera vide  donc je dois le garder le plus possible quitte à en faire ma chose
je n'ai pas eu d'enfants mais assez d'élèves ( presque 6000 ) pour savoir que ceux qui étaient le plus mal dans leur peau  - étaient ceux dont les mères- surtout - les étouffaient
ceux qui étaient  dans une grande fratrie  ou avec des parents peu aimants- apprenaient à se débrouiller seuls  et s'en sortaient le mieux

Happy67 a écrit:Je suis un exemple de réussite de cette expérience.
Ma mère m'a mis dans la tête que les femmes ne s'intéressent qu'à l'argent et que mon épouse éventuelle allait nous ruiner.
Je n'ai jamais eu d'enfant, je ne me suis jamais marié, je me suis toujours senti mal dans ma peau, je suis incapable d'aborder une femme, je vis seul depuis 14 ans et je me sens incomplet, inachevé, inférieur. L'expérience a été un succès incontestable.

Dany a écrit:Que c'est triste!

Hilda a écrit:Il te faut un(e) coach Happy ! Et avant que tu partes en blague ce n'en est pas une. Il/elle t'aidera à prendre confiance en toi et à te compléter.

Aujourd'hui, je suis arrivé à un certain équilibre, à accepter l'idée que j'ai raté ma vie sentimentale et que mon avenir est derrière moi. C'est sûr que visionner des vidéos avec de magnifiques femmes qui me sourient, ce n'est pas ça qui va me ruiner.  

Bah moi par contre je vois l'avenir devant moi Happy avec l'au-delà qui se présente et la vie dans la mort éternelle...

Tout le monde a droit au bonheur. Je trouve dommage de se résigner quand quelque chose nous donne un sentiment d'inachevé. Dans une vie il y a plusieurs vies alors on peut toujours changer ou améliorer des choses. Se sentir accompli c'est important, c'est tout l'intérêt.

Je vais peut-être aller supprimer mes posts hors sujet moi...

Il faut parfois réapprendre à penser "bonheur", quand on a traversé une période de sa vie où la confiance en la vie a été sérieusement altérée, et cela arrive finalement assez fréquemment, on doit réintégrer cette idée que tout peut arriver, même le meilleur !

J aime bien cette citation dany