Définition : qu'est-ce que le syndrome de la cabane ?
Le syndrome de la cabane (aussi appelé le syndrome de l'escargot) correspond à la peur de sortir de son lieu d'enfermement. Dans ce contexte d'épidémie de Covid-19, ce syndrome fait concrètement écho à la peur de se déconfiner et de se confronter au monde extérieur. Ici, la cabane ou la coquille de l'escargot représente un petit écrin dans lequel, pendant 8 semaines, on s'est senti préservé de toutes agressions extérieures. "Ce syndrome n'est pas nouveau, il a été théorisé au début du XXè siècle après la Ruée vers l'or qui a débuté en 1948 aux Etats-Unis en Californie. A cette époque, des hommes partaient plusieurs mois chercher les précieuses pépites et dormaient dans de petites cabanes de fortune complètement isolées de la civilisation. A leur retour, ils éprouvaient une certaine méfiance à l'égard des gens qui les entouraient, une peur de la vie sociale ainsi qu'une nostalgie de leur vie recluse", raconte Johanna Rozenblum. C'est aussi un syndrome visible après une longue hospitalisation ou dans certaines professions comme les gardiens de phare.
Quels sont les symptômes ?
"Précisons que le syndrome de la cabane n'est pas une pathologie psychiatrique ni une maladie, c'est un état émotionnel transitoire qui a vocation à s'améliorer si on le prend en charge", tient à rétablir Johanna Rozenblum. Pour autant, la symptomatologie du syndrome de la cabane peut s'apparenter à celle de la dépression caractérisée par :
Une fatigue émotionnelle.
Une perte de motivation avec un versant anxieux qui prend le pas lorsqu'il s'agit de sortir.
Une peur de tout ce qui pourrait nous arriver à l'extérieur, "un monde qui incarne alors tous les dangers", indique-t-elle.
Le syndrome de la cabane (aussi appelé le syndrome de l'escargot) correspond à la peur de sortir de son lieu d'enfermement. Dans ce contexte d'épidémie de Covid-19, ce syndrome fait concrètement écho à la peur de se déconfiner et de se confronter au monde extérieur. Ici, la cabane ou la coquille de l'escargot représente un petit écrin dans lequel, pendant 8 semaines, on s'est senti préservé de toutes agressions extérieures. "Ce syndrome n'est pas nouveau, il a été théorisé au début du XXè siècle après la Ruée vers l'or qui a débuté en 1948 aux Etats-Unis en Californie. A cette époque, des hommes partaient plusieurs mois chercher les précieuses pépites et dormaient dans de petites cabanes de fortune complètement isolées de la civilisation. A leur retour, ils éprouvaient une certaine méfiance à l'égard des gens qui les entouraient, une peur de la vie sociale ainsi qu'une nostalgie de leur vie recluse", raconte Johanna Rozenblum. C'est aussi un syndrome visible après une longue hospitalisation ou dans certaines professions comme les gardiens de phare.
Quels sont les symptômes ?
"Précisons que le syndrome de la cabane n'est pas une pathologie psychiatrique ni une maladie, c'est un état émotionnel transitoire qui a vocation à s'améliorer si on le prend en charge", tient à rétablir Johanna Rozenblum. Pour autant, la symptomatologie du syndrome de la cabane peut s'apparenter à celle de la dépression caractérisée par :
Une fatigue émotionnelle.
Une perte de motivation avec un versant anxieux qui prend le pas lorsqu'il s'agit de sortir.
Une peur de tout ce qui pourrait nous arriver à l'extérieur, "un monde qui incarne alors tous les dangers", indique-t-elle.
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