Pour certains, il est l’un des plus grands hommes d’Etat que le pays ait jamais connu. Pour d’autres, il incarne un pouvoir autoritaire, qui a notamment rétabli l'esclavage dans les colonies françaises. Deux cents ans après sa mort, Napoléon continue de bousculer le pays. Depuis plusieurs semaines, intellectuels et politiques se déchirent pour savoir si le bicentenaire de son décès, le 5 mai 1821, doit être célébré par Emmanuel Macron.
« Ignorer le bicentenaire de la mort de Napoléon serait une faute contre la Nation », tranche le député Les Républicains Julien Aubert, dans une tribune au JDD publiée fin février. « La République ne peut pas rendre un hommage officiel » à l’empereur, lui répond l’élu insoumis Alexis Corbière dans le Figaro mercredi. Ce type de polémiques agite régulièrement la classe politique française. Ces derniers jours, la mairie de Paris et ses opposants se sont écharpés sur la célébration des 150 ans de la Commune de Paris. Pourquoi les politiques se passionnent-il autant pour l’Histoire et se déchirent-ils autour de ses figures ?
« Le choix d’une commémoration est un choix politique »
« La France est une nation politique, passionnée d’Histoire, un pays dans lequel les livres historiques se vendent très bien. Les politiques aiment faire référence à des figures du passé, y trouvent des sources d’inspiration car parler du passé, c’est parler du présent et de l’avenir », assure Alexis Corbière, le député La France insoumise de Seine-Saint-Denis. Professeur d’histoire de formation, l’élu s’est attaqué ainsi en 2014, aux côtés de Jean-Luc Mélenchon, au jeu vidéo Assassin’s Creed, dénonçant « le dénigrement de la grande Révolution » de 1789. « Le rôle de député est aussi de diffuser des idées dans la société car les victoires culturelles précèdent toujours les victoires électorales. Il va de soi que l’Histoire en fait partie », dit-il.
« Ignorer le bicentenaire de la mort de Napoléon serait une faute contre la Nation », tranche le député Les Républicains Julien Aubert, dans une tribune au JDD publiée fin février. « La République ne peut pas rendre un hommage officiel » à l’empereur, lui répond l’élu insoumis Alexis Corbière dans le Figaro mercredi. Ce type de polémiques agite régulièrement la classe politique française. Ces derniers jours, la mairie de Paris et ses opposants se sont écharpés sur la célébration des 150 ans de la Commune de Paris. Pourquoi les politiques se passionnent-il autant pour l’Histoire et se déchirent-ils autour de ses figures ?
« Le choix d’une commémoration est un choix politique »
« La France est une nation politique, passionnée d’Histoire, un pays dans lequel les livres historiques se vendent très bien. Les politiques aiment faire référence à des figures du passé, y trouvent des sources d’inspiration car parler du passé, c’est parler du présent et de l’avenir », assure Alexis Corbière, le député La France insoumise de Seine-Saint-Denis. Professeur d’histoire de formation, l’élu s’est attaqué ainsi en 2014, aux côtés de Jean-Luc Mélenchon, au jeu vidéo Assassin’s Creed, dénonçant « le dénigrement de la grande Révolution » de 1789. « Le rôle de député est aussi de diffuser des idées dans la société car les victoires culturelles précèdent toujours les victoires électorales. Il va de soi que l’Histoire en fait partie », dit-il.
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