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La volonté peut tout ! C’était la conviction de Napoléon Ier, qui ne manquait pas de l’asséner à ses généraux. Depuis, débarrassée de son habit militaire, cette idée est devenue une arme de culpabilisation massive. Notre inconscient et notre cerveau s’emploient pourtant à la réfuter.
“Si tu voulais vraiment, tu pourrais. » C’est l’argument massue de bien des parents face à un enfant bloqué, prêt à renoncer. À croire que cette formule a été inventée pour contraindre les individus à agir selon les attentes de leur entourage. « Si tu n’y arrives pas, c’est que tu fais preuve de mauvais volonté ; allez, force-toi un peu ! » Or cette phrase teintée de reproche a généralement pour effet de nous figer sur place. Et ce, à tout âge. Formulée sans précautions par des médecins mal formés à la psy à l’attention de patients gravement atteints, ses effets peuvent être ravageurs : « Moi, je vous prodigue des soins médicaux, mais votre guérison dépend en grande partie de vous, de votre volonté de vous en sortir. » Ce n’est pas totalement faux, mais cette idée peut terrifier et culpabiliser des personnes qui doutent d’elles-mêmes. Quand c’est Napoléon qui s’exprime, l’officier destinataire du message peut se faire du souci : il est en train de se faire traiter d’incapable !
“Si tu voulais vraiment, tu pourrais. » C’est l’argument massue de bien des parents face à un enfant bloqué, prêt à renoncer. À croire que cette formule a été inventée pour contraindre les individus à agir selon les attentes de leur entourage. « Si tu n’y arrives pas, c’est que tu fais preuve de mauvais volonté ; allez, force-toi un peu ! » Or cette phrase teintée de reproche a généralement pour effet de nous figer sur place. Et ce, à tout âge. Formulée sans précautions par des médecins mal formés à la psy à l’attention de patients gravement atteints, ses effets peuvent être ravageurs : « Moi, je vous prodigue des soins médicaux, mais votre guérison dépend en grande partie de vous, de votre volonté de vous en sortir. » Ce n’est pas totalement faux, mais cette idée peut terrifier et culpabiliser des personnes qui doutent d’elles-mêmes. Quand c’est Napoléon qui s’exprime, l’officier destinataire du message peut se faire du souci : il est en train de se faire traiter d’incapable !
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Cela me choquait, car au lieu de lui apprendre que l'erreur est humaine et à avoir confiance en lui ils lui apprenaient à associer l'erreur à la dévalorisation de soi, c'est très toxique. 
