Beaucoup restent sur leur faim mais le vote devrait être large. L’Assemblée nationale s’apprête à valider, ce mardi, l’inscription du climat dans la Constitution, avant que le Sénat ne s’empare du sujet sur lequel Emmanuel Macron veut un référendum.
Les députés se prononceront lors d’un scrutin solennel en fin d’après-midi sur ce projet de révision perçu par les oppositions tantôt comme « symbolique », tantôt comme un « coup de com » du chef de l’Etat avec le référendum annoncé.
Un « texte fondateur »
La gauche devrait le soutenir, même si elle aurait souhaité inscrire un principe de « non-régression » en matière environnementale. La droite, soucieuse de ne pas entraver la liberté d’entreprendre, votera contre ou s’abstiendra. Lors des débats sur le texte la semaine dernière, aucun de leurs quelque 400 amendements, pour aller plus loin ou au contraire freiner, n’a été adopté. Le socialiste Gérard Leseul a dénoncé « une discussion bloquée et atrophiée » en raison de « l’inertie de la majorité ».
Et Julien Aubert (LR) de lancer au garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti : « Quelles occasions gâchées par le fait que vous soyez à ce point étroits dans votre volonté de ne parler que de 17 mots ». Le ministre, qui s’est fait le gardien de chacun de ces termes, martèle que « le débat a été complet » et insiste : « nous sommes fiers de ce texte fondateur ». Il s’agit de graver à l’article 1er de la Constitution, qui pose les principes fondateurs de la République (égalité, laïcité…), que la France « garantit la préservation de l’environnement et de la diversité biologique et lutte contre le dérèglement climatique ». Cette formule, qui avait été retenue par le chef de l’Etat, arrivera donc telle quelle devant le Sénat en mai.
Les députés se prononceront lors d’un scrutin solennel en fin d’après-midi sur ce projet de révision perçu par les oppositions tantôt comme « symbolique », tantôt comme un « coup de com » du chef de l’Etat avec le référendum annoncé.
Un « texte fondateur »
La gauche devrait le soutenir, même si elle aurait souhaité inscrire un principe de « non-régression » en matière environnementale. La droite, soucieuse de ne pas entraver la liberté d’entreprendre, votera contre ou s’abstiendra. Lors des débats sur le texte la semaine dernière, aucun de leurs quelque 400 amendements, pour aller plus loin ou au contraire freiner, n’a été adopté. Le socialiste Gérard Leseul a dénoncé « une discussion bloquée et atrophiée » en raison de « l’inertie de la majorité ».
Et Julien Aubert (LR) de lancer au garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti : « Quelles occasions gâchées par le fait que vous soyez à ce point étroits dans votre volonté de ne parler que de 17 mots ». Le ministre, qui s’est fait le gardien de chacun de ces termes, martèle que « le débat a été complet » et insiste : « nous sommes fiers de ce texte fondateur ». Il s’agit de graver à l’article 1er de la Constitution, qui pose les principes fondateurs de la République (égalité, laïcité…), que la France « garantit la préservation de l’environnement et de la diversité biologique et lutte contre le dérèglement climatique ». Cette formule, qui avait été retenue par le chef de l’Etat, arrivera donc telle quelle devant le Sénat en mai.
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