Est-ce que cela permettrait d’aller plus vite ? Le ministre de la Santé Olivier Véran a évoqué vendredi à Grenoble la possibilité de rendre « interchangeables » les vaccins à ARN messager pour « simplifier » la campagne de vaccination contre la Covid-19.
Vendredi matin, la Haute autorité de santé (HAS) a confirmé que les moins de 55 ans vaccinés contre le Covid-19 avec une première dose d 'AstraZeneca auront leur deuxième avec Pfizer ou Moderna.
Cela « simplifierait » l’organisation de la vaccination.
Souhaitant visiblement aller plus loin, Olivier Véran a indiqué avoir « saisi les scientifiques » de la question de l’interchangeabilité des vaccins à ARN messager, Pfizer et Moderna. « On va voir, les scientifiques commencent à nous dire qu’ils sont interchangeables », a-t-il déclaré en échangeant avec des professionnels de santé lors d’une visite dans un grand centre de vaccination ouvert vendredi matin à Grenoble.
« Ils sont en train de nous dire que si l’on fait l’un ou l’autre en première ou deuxième injection, c’est la même mécanique », a poursuivi le ministre, arguant que cela « simplifierait » l’organisation de la vaccination. « J’attends une réponse prochaine des autorités sanitaires » pour valider cela, « si ça ne présente pas de risques et que c’est l’efficacité qui est au rendez-vous ».
L’Organisation mondiale de la Santé, de son côté, a assuré vendredi qu’elle ne disposait pas de « données adéquates » sur l’interchangeabilité des vaccins et que ses experts ne la recommandaient donc pas « à ce stade ». « Vous savez, il y a des fois où l’on suit l’OMS et où l’on nous reproche de la suivre, des fois où l’on ne la suit pas tout à fait et où l’on nous reproche de ne pas la suivre tout à fait… », a éludé Olivier Véran.
Vendredi matin, la Haute autorité de santé (HAS) a confirmé que les moins de 55 ans vaccinés contre le Covid-19 avec une première dose d 'AstraZeneca auront leur deuxième avec Pfizer ou Moderna.
Cela « simplifierait » l’organisation de la vaccination.
Souhaitant visiblement aller plus loin, Olivier Véran a indiqué avoir « saisi les scientifiques » de la question de l’interchangeabilité des vaccins à ARN messager, Pfizer et Moderna. « On va voir, les scientifiques commencent à nous dire qu’ils sont interchangeables », a-t-il déclaré en échangeant avec des professionnels de santé lors d’une visite dans un grand centre de vaccination ouvert vendredi matin à Grenoble.
« Ils sont en train de nous dire que si l’on fait l’un ou l’autre en première ou deuxième injection, c’est la même mécanique », a poursuivi le ministre, arguant que cela « simplifierait » l’organisation de la vaccination. « J’attends une réponse prochaine des autorités sanitaires » pour valider cela, « si ça ne présente pas de risques et que c’est l’efficacité qui est au rendez-vous ».
L’Organisation mondiale de la Santé, de son côté, a assuré vendredi qu’elle ne disposait pas de « données adéquates » sur l’interchangeabilité des vaccins et que ses experts ne la recommandaient donc pas « à ce stade ». « Vous savez, il y a des fois où l’on suit l’OMS et où l’on nous reproche de la suivre, des fois où l’on ne la suit pas tout à fait et où l’on nous reproche de ne pas la suivre tout à fait… », a éludé Olivier Véran.
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