Après des mois de débats et d’études, le gouvernement japonais a tranché, mardi 13 avril. Dans deux ans, le groupe nucléaire Tepco pourra rejeter dans l’océan Pacifique l’eau stockée dans la centrale de Daiichi depuis la catastrophe de Fukushima, en mars 2011.
L’eau sera traitée au préalable selon la loi, qui est stricte sur les rejets radioactifs. Pour cela, la Tepco développe depuis 2013 un procédé de filtrage, appelé ALPS (Advanced Liquid Processing System). Les premiers essais laissaient passer le dangereux strontium 90. Depuis, la technique permet d’éliminer tous les radionucléides, sauf le tritium, lequel sera dilué.
Relâcher les 1,25 million de tonnes d’eau accumulées
Le Bureau japonais de la régulation du nucléaire (NRA) parle de « traces infimes », bien inférieures au seuil recommandé pour l’eau potable par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui est de 10 000 becquerels par litre (Bq/l). Un taux jugé anormalement élevé. Dans l’Union européenne, un niveau de 100 Bq/l déclenche un contrôle ; au Canada, c’est 20 Bq/l. Du tritium, il y a en a partout, en quantité infime, mais davantage près des centrales nucléaires.
Le NRA promet de relâcher les 1,25 million de tonnes d’eau accumulées depuis 2011, par à-coups sur trente ans, et de multiplier les contrôles en mer, « plus faciles que dans l’air », autour du futur site de rejet, à construire, en face de la centrale. À La Hague (Manche), par exemple, les eaux traitées sont rejetées via des conduites sous-marines, à 5 000 m de la côte. « Le rejet dans la mer existe déjà ailleurs, expliquait ainsi Rafael Mariano, le patron de l’Agence internationale de l’énergie atomique, lors d’une visite à Fukushima, en février 2020. Il n’y a pas de scandale ici. »
L’eau sera traitée au préalable selon la loi, qui est stricte sur les rejets radioactifs. Pour cela, la Tepco développe depuis 2013 un procédé de filtrage, appelé ALPS (Advanced Liquid Processing System). Les premiers essais laissaient passer le dangereux strontium 90. Depuis, la technique permet d’éliminer tous les radionucléides, sauf le tritium, lequel sera dilué.
Relâcher les 1,25 million de tonnes d’eau accumulées
Le Bureau japonais de la régulation du nucléaire (NRA) parle de « traces infimes », bien inférieures au seuil recommandé pour l’eau potable par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui est de 10 000 becquerels par litre (Bq/l). Un taux jugé anormalement élevé. Dans l’Union européenne, un niveau de 100 Bq/l déclenche un contrôle ; au Canada, c’est 20 Bq/l. Du tritium, il y a en a partout, en quantité infime, mais davantage près des centrales nucléaires.
Le NRA promet de relâcher les 1,25 million de tonnes d’eau accumulées depuis 2011, par à-coups sur trente ans, et de multiplier les contrôles en mer, « plus faciles que dans l’air », autour du futur site de rejet, à construire, en face de la centrale. À La Hague (Manche), par exemple, les eaux traitées sont rejetées via des conduites sous-marines, à 5 000 m de la côte. « Le rejet dans la mer existe déjà ailleurs, expliquait ainsi Rafael Mariano, le patron de l’Agence internationale de l’énergie atomique, lors d’une visite à Fukushima, en février 2020. Il n’y a pas de scandale ici. »
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