Cette fois-ci, c’est sûr, ce joli carnet, on va le commencer ! Il sera bien tenu, on écrira des choses intelligentes, il sera un motif de fierté même si personne n’en soupçonnera l’existence. Mais après dix minutes passées à fixer la première page qui reste désespérément blanche, une évidence s’impose : aujourd’hui n’est pas le bon jour pour commencer. Demain, ce sera certainement mieux.
« L’être humain aime commencer bien les choses, rappelle Cécile Neuville, psychologue spécialiste de la psychologie positive.Quand on rentre chez soi, on aime que la maison soit propre et rangée. Lorsqu’on va à une soirée, on est bien habillé en arrivant. Même si on lâche prise après,au début, on veut que ce soit propre, net. Pour les carnets, c’est pareil : on se met beaucoup de pression pour bien faire et on n’ose donc pas commencer à écrire ».