Quitte à me répéter je l'ai déjà dit :
quand on pense comme ça on lit mon livre culte
" Le loup des Steppes " de Hermann Hesse
Nobel de littérature en 1946,
pour moi cet écrivain a lu aussi dans mes pensées la 1º partie m'a scotchée
j'ai l'habitude de mettre du fluo sur les phrases qui me touchent les phrases qui font tilt
j'ai mis une tonne de fluo
j'avais l'impression d'être vue à l'intérieur de ma tête
mais en 2º partie il donne une sorte de méthode qui aide
pas toujours facile à lire il faut le dire
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sujet :
Le loup des steppes brosse le portrait
d’un homme d’âge mûr, Harry Hailer.
Un homme singulier, marginal, qui vit en retrait de la société et de la vie, au milieu de ses livres et de ses concertos de Mozart,
ses seules joies…
Celles de l’élévation de l’âme :
« Je suis incapable de comprendre quels plaisirs et quelles joies les hommes recherchent dans les trains et les hôtels bondés, dans les cafés combles où résonne une musique oppressante et tapageuse, dans les bars et les music-halls des villes… » écrit-il dans ses carnets.
Vivant en reclus il souffre de cette position, déchiré par les deux facettes de sa personnalité qui se livrent bataille en lui :celle d’un homme affable et raffiné et d’autre part celle d’un « loup des steppes », sauvage et (auto-)destructeur.
« Un animal égaré dans un monde qui lui est étranger et incompréhensible ».Isolé dans sa chambre, il analyse sa solitude : « Oui je pouvais tout à fait me passer de musique de chambre et d’ami ; il était ridicule de se laisser consumer par un désir impuissant de réconfort. La solitude est synonyme d’indépendance (…).
Elle était glaciale, oh oui, mais elle était également paisible, merveilleusement paisible et immense, comme l’espace froid et paisible où gravitent les astres. »
Pourtant, cette solitude lui est aussi pesante et finit par devenir intenable à tel point qu’il envisage son suicide, une nuit, au retour d’un dîner mondain, véritable fiasco.
Pour échapper à cette tentation effrayante, il se réfugie, désespéré, dans un bar et fait la connaissance d’une mystérieuse jeune-fille, Hermine, qui va le prendre en charge.
A son contact et à celui de son entourage, Harry apprendra à savourer les plaisirs simples de l’existence : danser, déguster un bon repas et renoue avec la sensualité. Tout ce qu’il s’évertuait à mépriser jusqu’alors
mais Hermine lui réserve encore une ultime épreuve…