Psycholive a écrit:Peut-être qu'aujourd'hui cette pression sociale de l'enfantement s'est beaucoup relâchée pour la femme, je me souviens de ma formation au planning familial dans laquelle nous abordions ces questions, certes il y a encore des progrès a faire, mais globalement les choix qui s'offrent aux femmes dans ce domaine sont bien plus importants que jadis, et surtout ce "jugement" portée sur elle quant à leur absence de désir d'enfantement n'est plus aussi présent que par la passé.
(Je vous conseille la lecture hautement sérieuse et désopilante de Corinne Maier (qui est psychanalyste) :"NO KID", approche intéressante sur l'idée du refus d'avoir des enfants)
Evidemment les choses ne sont jamais aussi claires et générales, mais on sent bien que les mentalités évoluent. Et les hommes changent aussi, ne l'oublions pas, c'est une donnée essentielle dans l'évolution de la femme elle-même, les changements qui touchent les hommes affectent les évolutions féminines, c'est logique mais c'est aussi une réalité. Socialement cela se sent. Il y a une évolution réciproque.
Bien sûr nous vivons toujours dans une société patriarcale et quelquefois violente pour les femmes, mais l'édifice s'effrite sérieusement, en tous cas je le crois.
Ca évolue, mais très doucement, je trouve. Les femmes qui ne veulent pas avoir d'enfant continuent à devoir faire face aux réflexions, et même moi je me suis retrouvée regardée dans mon village comme une "femme de mauvaise vie" quand j'ai décidé de divorcer. Et ça n'était qu'il y a 10 ans !