Romain20 a écrit:C'est vrai, on râle parfois sur nos semblables mais ne plus les voir provoquerait peut-être un vide affectif... Il y a probablement peu de monde en définitive qui supporterait l'île déserte... ou alors accompagné(e).
J'ai longtemps réfléchi à comment ne plus ressentir ce vide affectif. On souffre de ne pas être aimé parce qu'on est humain. On ne peut pas forcer les autres à vous aimer. La solution est d'éliminer l'humain. Une fois qu'on a cessé d'être humain, on ne se compare plus aux autres, on n'a plus besoin des autres, on ne ressent plus de souffrance. On ne ressent plus rien. On n'est plus rien.
quand on fuit les humains c'est peut-être aussi parce qu'on ne supporte plus -bcp de leurs comportements (et /ou bruit , bêtise vulgarité .. manque de conversation etc.. ) - ou leur manque d'empathie, -ou leur narcissisme , - ou le manque d'échanges vrais ??
quand on se parle avec qq'un qui est un(e) ami(e) il est intéressant de compter tout de même les MOI qui démarre les phrases
je m'intéresse à ça dernièrement : je les compte -les Moi ... - chez l'autre et chez moi ( du coup j'essaie de les enlever mais c'est dur )
c'est impressionnant !!
finalement est-ce qu'il existe vraiment des relations entre les humains ?
ou comme dit si bien la phrase :
Nous sommes comme des hérissons dans la nuit polaire :
trop proches : on se pique - trop éloignés : on meurt de froid
D'où l'importance d'être autonome , de s'aimer un tant soit peu
pour ne pas trop dépendre des autres
et accepter les relations comme un pluss et non comme un besoin vital
C'est tout à fait vrai ce que tu dis Elia. L'homme est un être grégaire, qui a besoin des autres. Mais, contrairement à l'animal, l'homme a aussi besoin de penser par lui-même, prendre ses propres décision, mais aussi fuir tout ce qui l'en empêche. La vie en groupe est très compliquée. Chez l'animal elle est une évidence, elle l'est beaucoup moins pour nous. Du coup, quand on parle de quelqu'un d'asocial, on a souvent en face une personne qui fuit une espèce de vague qui l'emporte là où elle veut sans son consentement. Un peu comme une tempête que fait tourbillonner tout le monde dans le même sens.
Tu poses une question très pertinente Elia, et on peut se la poser de façon légitime. C'est très philosophique comme réflexion, l'être humain parvient-il à entrer en relation "authentique" avec l'autre, aussi proche soit-il ?
C'est vrai qu'il existe également d'autres personnes qui ne sont pas vraiment "asociales" et/ou sociopathes, et qui montrent une grande réticence à entrer en contact avec l'autre. C'est la complexité de l'humain, de son vécu, de ses expériences conscientes et inconscientes. Il y a un élément important c'est le lien précoce que le bébé entretient avec ses parents, ou d'autres êtres humains qui s'occupent de lui. La psychogenèse d'une conception de la relation est variable, et la personnalité se développe aussi à partir de ses affects. Je crois que l'on se construit beaucoup sur ces liens précoces...
On peut aussi évoluer, comme nous sommes des êtres sociaux, il nous arrive de changer de perception au sujet d'autrui, dans un sens ou dans l'autre. Je pense que nous nous "arrangeons" toujours avec nos relations humaines, autant que faire se peut, même si nous ne sommes pas particulièrement misanthrope ou asocial(e).
Il existe aussi des personnes (mais à mon sens assez rares) qui semblent attirées fortement par les personnes asociales, phobiques ou qui ont peu d'interactions avec les autres. Elles cherchent à en savoir plus, tentent de les intégrer, de les défendre... Ces personnes sont parfois très différentes de leur protégé(es) car extraverties, généreuses. Elles semblent jouer le rôle d'un "grand frère" ou d'une "grande soeur".
Cela me rappelle le "syndrome de l'infirmière", cet état d'esprit qui consiste à vouloir, consciemment ou pas, sauver autrui, même quand il est particulièrement antipathique. Mais pour moi nul(le) ne naît asocial(e) ou sociopathe, et c'est peut-être cette fibre humaniste qui importe...
Oui sauver pour se sentir exister, ce qui signifie que l'on ne cherche pas à sauver l'autre mais soi-même. La difficulté c'est de sortir de ce triangle, ne plus être ni bourreau, ni victime ni saveur, mais totalement en accord avec soi, dégagé(e) de toute "obligation" "névrotique" envers l'autre. C'est ainsi que l'on peut être altruiste et bienveillant sans être forcément en quête d'une compensation plus ou moins consciente, cela peut exister, en tous cas moi j'y crois.
Psycholive a écrit:... on peut être altruiste et bienveillant sans être forcément en quête d'une compensation plus ou moins consciente, cela peut exister, en tous cas moi j'y crois.
Me serait-il possible d'obtenir ma compensation sans faire preuve d'altruisme et de bienveillance ?
Psycholive a écrit:... on peut être altruiste et bienveillant sans être forcément en quête d'une compensation plus ou moins consciente, cela peut exister, en tous cas moi j'y crois.
Me serait-il possible d'obtenir ma compensation sans faire preuve d'altruisme et de bienveillance ?
Psycholive a écrit:... on peut être altruiste et bienveillant sans être forcément en quête d'une compensation plus ou moins consciente, cela peut exister, en tous cas moi j'y crois.
Me serait-il possible d'obtenir ma compensation sans faire preuve d'altruisme et de bienveillance ?
Oh oui ce doit être possible... Surtout garde ton esprit pour l'année qui vient Happy, c'est important.
Psycholive a écrit:... on peut être altruiste et bienveillant sans être forcément en quête d'une compensation plus ou moins consciente, cela peut exister, en tous cas moi j'y crois.
Me serait-il possible d'obtenir ma compensation sans faire preuve d'altruisme et de bienveillance ?
Bien sur, c'est carrément possible ! ça marche avec les autres et avec soi-même !