Partout, ça se bouscule. Dans nos têtes, nos agendas, nos réseaux, nos habitudes. Est-ce donc si difficile de faire simple ? La simplicité est-elle seulement le propre de l’humain ? Peut-on la laisser entrer dans nos existences, et comment ?
Nos vies comme ensevelies. Vous arrive-t-il de vous demander en vous levant le matin si vous allez y arriver ? L’épuisement et l’impression d’être débordé ne sont pas des constructions imaginaires. Nous souffrons bien de ce que la philosophe et psychanalyste Brigitte Sitbon nomme « la complexité étouffante de la vie moderne. Il y a, en effet, un déterminisme social moderne où les inventions de la technologie et le progrès créent des besoins et des désirs sans cesse renouvelés », analyse-t-elle. Nous nous épuisons à répondre aux exigences insatiables de la société (être des salariés performants, des parents parfaits, des corps sains…). Difficile, aujourd’hui, de ne pas perdre sa vie à la gagner (bonjour le burn-out), et même si « cet enchaînement fatal entraîne dans sa suite une multitude de symptômes et d’effondrements psychiques, note Brigitte Sitbon, nous sommes en face d’un cercle vicieux qu’il est désormais difficile de rompre ».
Pourquoi ? D’abord parce que les questions matérielles, économiques, les difficultés à joindre les deux bouts compliquent considérablement le quotidien de beaucoup. Mais ce n’est pas tout.
Nos vies comme ensevelies. Vous arrive-t-il de vous demander en vous levant le matin si vous allez y arriver ? L’épuisement et l’impression d’être débordé ne sont pas des constructions imaginaires. Nous souffrons bien de ce que la philosophe et psychanalyste Brigitte Sitbon nomme « la complexité étouffante de la vie moderne. Il y a, en effet, un déterminisme social moderne où les inventions de la technologie et le progrès créent des besoins et des désirs sans cesse renouvelés », analyse-t-elle. Nous nous épuisons à répondre aux exigences insatiables de la société (être des salariés performants, des parents parfaits, des corps sains…). Difficile, aujourd’hui, de ne pas perdre sa vie à la gagner (bonjour le burn-out), et même si « cet enchaînement fatal entraîne dans sa suite une multitude de symptômes et d’effondrements psychiques, note Brigitte Sitbon, nous sommes en face d’un cercle vicieux qu’il est désormais difficile de rompre ».
Pourquoi ? D’abord parce que les questions matérielles, économiques, les difficultés à joindre les deux bouts compliquent considérablement le quotidien de beaucoup. Mais ce n’est pas tout.
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