Depuis des millénaires, on accuse l’astre de la nuit de tous les maux, et surtout de nous empêcher de dormir. Croyance ou fait scientifique avéré ? Le point avec un médecin spécialiste du sommeil et un microbiologique.
Un frein à l’endormissement
Pour parvenir à cette conclusion, des chercheurs des universités de Washington, de Yale aux États-Unis, et de l’université nationale de Quilmes en Argentine ont analysé grâce à des bracelets connectés (aussi appelés actimètres) les cycles de sommeil de 562 personnes, vivant à la campagne et la ville, avec ou sans électricité. Après plusieurs semaines, les scientifiques ont constaté que les participants se sont couchés plus tardivement et ont dormi en moyenne 46 à 58 minutes de moins par nuit durant les 3 à 5 jours précédant la pleine lune.
Ainsi la lumière de l'astre, plus brillante les jours précédant à sa phase visible maximale, perturberait de la même manière notre sommeil que celle produite par la lumière artificielle. «Cette dernière passe à travers les yeux, même s’ils sont fermés, atteint notre horloge biologique centrale et lui fait croire qu’on est en plein jour, précise Claire Leconte, chronobiologiste. Cette perturbation freine la synthèse de la mélatonine (hormone du sommeil, NDLR) et retarde ainsi notre heure d’endormissement».
Un frein à l’endormissement
Pour parvenir à cette conclusion, des chercheurs des universités de Washington, de Yale aux États-Unis, et de l’université nationale de Quilmes en Argentine ont analysé grâce à des bracelets connectés (aussi appelés actimètres) les cycles de sommeil de 562 personnes, vivant à la campagne et la ville, avec ou sans électricité. Après plusieurs semaines, les scientifiques ont constaté que les participants se sont couchés plus tardivement et ont dormi en moyenne 46 à 58 minutes de moins par nuit durant les 3 à 5 jours précédant la pleine lune.
Ainsi la lumière de l'astre, plus brillante les jours précédant à sa phase visible maximale, perturberait de la même manière notre sommeil que celle produite par la lumière artificielle. «Cette dernière passe à travers les yeux, même s’ils sont fermés, atteint notre horloge biologique centrale et lui fait croire qu’on est en plein jour, précise Claire Leconte, chronobiologiste. Cette perturbation freine la synthèse de la mélatonine (hormone du sommeil, NDLR) et retarde ainsi notre heure d’endormissement».
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