Frère-soeurs : pourquoi certains se détestent toujours

Chaque membre de la fratrie n'intègre pas les expériences familiale de la même façon, et c'est vrai que l'évolution d'une personnalité peut-être très différente d'un membre à l'autre de la dite fratrie.
Et les parents ont leur part de responsabilité bien sûr, sans avoir le monopole des "mauvaises" influences.

oui Dany on vit dans le même foyer et pourtant après les réactions peuvent être bien différentes

donc il ya une part de responsabilité aussi chez l'enfant l'ado et ensuite l'adulte si les relations ne se passent pas bien

je suis bien d'accord

Jusqu'à un certain point Elia c'est vrai...
Les différences apparaissent assez tôt, et le jeu des influences entre les membres d'une même famille sont importants.
Mais il y parfois comme une sorte de point commun, d'axe psychique commun, dans notre fratrie c'est clairement l'anxiété, qui au delà de nos différences agit sur nous...

Et je voulais ajouter que fratrie n'est pas toujours synonyme de bonheur, loin s'en faut !
Et ce n'est pas non plus un remède systématique contre le sentiment de solitude...

Voilà pourquoi le chiffre 3 dans les fratries me fait frémir.
Il y en a toujours un qui souffre, et ce n'est pas forcément le même à chaque fois.

Quatre ce n'est guère mieux !
De toute manière les rivalités dans une fratrie sont quasiment inévitables, l'harmonie est rarement de mise dans ce domaine à mon avis...

Dany a écrit:Voilà pourquoi le  chiffre 3 dans les fratries me fait frémir.
Il y en a toujours un qui souffre, et ce n'est pas forcément le même à chaque fois.

C'est vrai, nous, nous lavons vu avec nos gamins, dans la famille les frères et soeurs, tous 2 enfants (ils étaient 5 frères et soeurs) lorsque nous nous réunisson, tous les temps que les petits étaient par 2 ou multiples de deux, aucun problème, lorsqu'ils étaient 3, disputes automatiques, maintenant ils sont parents, nous en rions, mais retrouvons les mêmes problèmes avec leurs enfants, sauf un nièce qui en n'a eu 3 dont des jumelles, et bien, là par contre aucun problème à trois

les nombres impairs sont globalement à éviter il me semble. Tout est prévu pour les nombres pairs. Notamment en parc d'attraction (des sièges pour deux mais jamais pour trois) . J'aime pas bien quand on se retrouve en nombre impair...

Hilda a écrit:les nombres impairs sont globalement à éviter il me semble. Tout est prévu pour les nombres pairs. Notamment en parc d'attraction (des sièges pour deux mais jamais pour trois) . J'aime pas bien quand on se retrouve en nombre impair...

Lors des réunions entre amis, je suis toujours le numéro impair. Tous les autres arrivent en couple. De quoi inspirer de la pitié.

Oh moi j'avais l'habitude de ça aussi. Mais en réalité je ne les enviais pas et pour moi c'était plutôt eux les marginaux à être en couple genre "on existe qu'à deux maintenannnnnt". Je me disais "une fois que la soirée sera terminée ils ne pourront pas être seuls tranquilles chez eux. Il faudra qu'ils se farcissent la présence de l'autre". Rien que ça je me sentais soulagée de ne pas être comme eux.

Dany a écrit:Voilà pourquoi le  chiffre 3 dans les fratries me fait frémir.
Il y en a toujours un qui souffre, et ce n'est pas forcément le même à chaque fois.

Moi j'ai vraiment l'idée inverse. Je n'ai eu qu'une soeur, et je me suis dit que c'était vraiment trop limité, quand un des 2 s'en va, l'autre est seul, quand il y a mésentente, il n'y a pas de tierce personne qui peut tempérer. Je trouve que la relation à 2, dans la cadre de la fratrie, est très limitée.

Du coup pour ma famille, j'ai vraiment souhaité avoir 3 enfants (4 ça me paraissait trop), et je n'ai jamais regretté. Bien sur, quand ils étaient petits, ça faisait plus de disputes, mais c'est aussi parce que ça faisait beaucoup plus d'interactions, et donc plus de richesse humaine. Je vois encore cette richesse maintenant qu'ils sont adultes.
Je n'ai pas constaté plus de souffrance, au contraire. Car dans les familles avec 2 enfants, il peut aussi y avoir de la souffrance, mais avec moins de ressource pour aller mieux...

D'une façon générale, je trouve les nombres pairs ennuyeux, d'ailleurs. Que ce soit pour la déco, ou pour n'importe quel autre choix, je prends toujours un nombre impair, et le principe du trio me plait beaucoup d'une façon générale.

Ca dépend de quelle façon on regarde les choses. Et surtout, ça dépend de ses propres expériences.

Psycholive a écrit:Quatre ce n'est guère mieux !
De toute manière les rivalités dans une fratrie sont quasiment inévitables, l'harmonie est rarement de mise dans ce domaine à mon avis...

Disons que quand on est 4, on a moins de chance de se retrouver seul. Il y en aura toujours un sur qui s'appuyer un peu plus que les autres.
Cette option diminue grandement, voire disparait, quand on est 3.

En fait plus on est nombreux, plus on peut trouver une oreille compatissante. Mais plus il y a d'enfants, moins on peut s'occuper d'eux, donc ils sont plus livrés à eux-mêmes, forcément. Chacun doit trouver son juste milieu, qui n'est pas le même pour tout le monde.

Dany a écrit:Disons que quand on est 4, on a moins de chance de se retrouver seul. Il y en aura toujours un sur qui s'appuyer un peu plus que les autres. Cette option diminue grandement, voire disparait, quand on est 3.

Etant seul, je ne peux m'appuyer que sur moi-même et je peux parfois être lourd !

Psycholive a écrit:Quatre ce n'est guère mieux !
De toute manière les rivalités dans une fratrie sont quasiment inévitables, l'harmonie est rarement de mise dans ce domaine à mon avis...

Il y a effectivement des rivalités entre frères et soeurs qui passent parfois leur temps à se quereller.
C'est le révélateur de ce qui se passe plus généralement dans toute la société. La jalousie.
A partir d'un groupe de 2 personnes, ça peut déjà être l'enfer.

Romain20 a écrit: A partir d'un groupe de 2 personnes, ça peut déjà être l'enfer.

Alors un groupe de presque 8 milliards d'individus…

Ça complique les choses c'est sûr...
L'ordre d'arrivée dans une fratrie est souvent une donnée majeure, ce n'est pas déterminant, mais c'est important.
Les parents n'aiment jamais chacun de leurs enfants de façon similaire, il y a forcément des différences de traitement, même si ce n'est pas toujours compris.
Des jalousies, des rivalités, etc. Naissent souvent d'attitudes et de propos qui n'étaient pas délibérés de la part des parents...