Dans un rapport, l’ONU assure qu’une frappe aérienne française survenue le 3 janvier a tué 19 civils, réunis pour un mariage. Malgré ces conclusions, l’état-major continue de maintenir une autre version.
Parole contre rapport. Alors que la France assure depuis des mois avoir neutralisé un groupe de djihadistes dans le centre du Mali début janvier, la thèse de la bavure se précise. Les conclusions d’une enquête de l’ONU dévoilées ce mardi accréditent la version défendue par des témoins locaux : la force Barkhane aurait en réalité frappé une fête de mariage, et tué 19 civils.
Que s’est-il passé le 3 janvier ?
L’armée maintient une version officielle depuis la frappe. Selon la Grande Muette, après plusieurs jours de surveillance, le 3 janvier, un drone détecte une moto avec deux individus, qui rejoint une quarantaine d’hommes, « formellement » identifiés comme un « groupe armé terroriste ». Après plus d’une heure d’observation pour écarter la présence de femmes et d’enfants, l’ordre est donné à une patrouille d’avions de chasse d’attaquer. Trois bombes « neutralisent » une trentaine de djihadistes, les éléments disponibles « permettent d’exclure la possibilité d’un dommage collatéral », souligne alors l’état-major.
Mais les témoins locaux battent rapidement en brèche ce récit. Selon les premiers témoignages recueillis sur place par des journalistes et des associations, la frappe a en réalité touché une fête de mariage et tué une majorité de civils.
Parole contre rapport. Alors que la France assure depuis des mois avoir neutralisé un groupe de djihadistes dans le centre du Mali début janvier, la thèse de la bavure se précise. Les conclusions d’une enquête de l’ONU dévoilées ce mardi accréditent la version défendue par des témoins locaux : la force Barkhane aurait en réalité frappé une fête de mariage, et tué 19 civils.
Que s’est-il passé le 3 janvier ?
L’armée maintient une version officielle depuis la frappe. Selon la Grande Muette, après plusieurs jours de surveillance, le 3 janvier, un drone détecte une moto avec deux individus, qui rejoint une quarantaine d’hommes, « formellement » identifiés comme un « groupe armé terroriste ». Après plus d’une heure d’observation pour écarter la présence de femmes et d’enfants, l’ordre est donné à une patrouille d’avions de chasse d’attaquer. Trois bombes « neutralisent » une trentaine de djihadistes, les éléments disponibles « permettent d’exclure la possibilité d’un dommage collatéral », souligne alors l’état-major.
Mais les témoins locaux battent rapidement en brèche ce récit. Selon les premiers témoignages recueillis sur place par des journalistes et des associations, la frappe a en réalité touché une fête de mariage et tué une majorité de civils.
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