Voici pourquoi être trop gentil peut causer la dépression.

Certaines personnes nagent dans un certain bonheur quand elles affichent 10 000 amis sur leur compte facebook ou ailleurs, amis qu'elles ne connaissent probablement pas et qu'elles ne verront jamais en chair et en os

...et d'autres vivent une certaine marginalité en n'ayant pas d'ami physique.

Romain20 a écrit:Certaines personnes nagent dans un certain bonheur quand elles affichent 10 000 amis sur leur compte facebook ou ailleurs, amis qu'elles ne connaissent probablement pas et qu'elles ne verront jamais en chair et en os

...et d'autres vivent une certaine marginalité en n'ayant pas d'ami physique.

J'ai un joli avatar Fb. Quand on me fait une demande d'amitié, avant d'accepter, je demande : ''Tu sais vraiment qui je suis ?'' En général, ça dissuade.

Aucun ami sur la toile, très peu en vrai, mais des vrais amis!

Psycholive a écrit:C'est fréquemment une question de confiance en soi en effet...

Je dirais même une question d'estime de soi.
C'est encore pire! Sans arrêt l'impression d'être en-dessous des autres. D'avoir moins de valeur.
J'ai longtemps fonctionné comme ça....

Psycholive a écrit:C'est fréquemment une question de confiance en soi en effet...

Dany a écrit:Je dirais même une question d'estime de soi.
C'est encore pire! Sans arrêt l'impression d'être en-dessous des autres. D'avoir moins de valeur.
J'ai longtemps fonctionné comme ça....

Et aujourd'hui, ça se manifeste comment cette reprise de confiance en toi ?

J'avais un oncle qui se sentait moins bien que les autres. C'était un chic type mais il avait l'alcool mauvais et ça l'a tué. Je ne laisserai plus mes complexes diriger ma vie.

Ca commence d'abord sur un travail sur soi.
En fait, comme j'ai compris que j'avais tout faux dans mes façons de penser, de réagir, de communiquer....J'ai tant bien que mal adopté pour principe de faire presque systématiquement l'inverse.

Dès qu'un idée négative m'envahit, je me déconnecte direct et j'essaye de la transformer en quelque chose de positif.
Quand j'ai une idée ou une opinion sur quelque chose, je me demande si une personne bien dans sa peau aurait fait comme ça, et les trois quarts du temps je me rends compte que non.

Et puis surtout, je regarde les autres. Que ce soit dans la vie de tous les jours, à la télé etc...j'essaye de repérer une personne bien dans sa peau et analyse sont comportement et je me rends compte que j'aurais fait tout à fait l'inverse.

Bref, c'est très épuisant, mais quand on a compris le principe, on se remet sur un autre chemin et on essaye le maximum de ne pas dévier.

Au final, comment ça se manifeste, puisque c'est là ta question? Et bien, tout simplement, je me sens plus légère, beaucoup moins envahie. Comme si j'avais fait le vide à l'intérieur de moi des choses toxiques pour ne laisser la place qu'à tout ce qui me tire vers le haut.

Ce n'est pas 100% gagné, loin de là. Le naturel revient quelquefois au galop, mais je me sens beaucoup mieux qu'avant.

J'ai vécu l'enfer dans ma tête! Vraiment!
Aujourd'hui je me sens beaucoup mieux connectée avec moi-même. Comme si je me redécouvrais.

C'est très gratifiant!!

Je pense sincèrement que ce forum y est pour beaucoup...

Dany a écrit:Je dirais même une question d'estime de soi.
C'est encore pire! Sans arrêt l'impression d'être en-dessous des autres. D'avoir moins de valeur.

Tu n'as pas moins de valeur que les autres.
Ce sont les autres qui ne se rendent pas compte de ta valeur.

Je trouve que c'est bien parlé Happy.
Le fait de se rendre compte que certaines relations ne sont que superficielles voire toxiques n'arrange pas le moral...
On peut chercher des liens sociaux sans réaliser que l'on se fourvoie, parfois il s'agit d'un besoin de reconnaissance ou d'une dépendance affective.
Mais ici nous sommes toutes et tous en harmonie...
Ou du moins en bon accord.

Dany a écrit:

Je pense sincèrement que ce forum y est pour beaucoup...

Waow ! alors ça !!!

En attendant,  tu as fait un travail vraiment énorme sur toi, et tu as même conçu ce travail, ce qui n'est pas rien ! C'est toi qui l'a fait, ce travail...Et si tu en vois les bienfaits, je suis vraiment contente pour toi !

Happy67 a écrit:

Dany a écrit:Je dirais même une question d'estime de soi.
C'est encore pire! Sans arrêt l'impression d'être en-dessous des autres. D'avoir moins de valeur.

Tu n'as pas moins de valeur que les autres.
Ce sont les autres qui ne se rendent pas compte de ta valeur.

Parfois, c'est nous qui nous imaginons que les autres nous considèrent comme ayant moins de valeur... alors que les autres, en fait, ils ne se posent parfois même pas la question !

En fait, je constate, notamment ici, que les "gentils" sont des gens qui réfléchissent énormément.
Toujours prêts à se repositionner, contrairement aux autres qui campent sur leur position et volent au-dessus de tout ça sans jamais se poser toutes ces questions.

Et quand on lit le titre du sujet, on comprend pourquoi il est dit que les gentils souffrent davantage de leur gentillesse que les autres de leur indifférence.

Un vrai déséquilibre...

Dany a écrit:Vous êtes trop gentil avec les autres mais vous vous sentez triste et déprimé tout le temps?
Il existerait un lien entre la gentillesse et la dépression. Oui, les gens peuvent être trop gentils et accorder trop d’attention aux autres...

Et si on était gentil avec soi-même ?
Je me suis rendu compte que j'accordais beaucoup plus d'attention et de soin aux objets que j'accumule qu'à ma propre personne.
J'essaie de regarder ma photo et de me dire : ''Je t'aime !''  
Ce n'est pas plus ridicule que de s'attacher à des individus pour qui on n'existe pas.

Et aussi apprendre à dire non sans avoir peur de vexer.
Par exemple, refuser quand on te le propose de prendre une 3ème part de tarte alors que tu as encore la bouche pleine.

C'est vrai ce que tu dis. Pour avoir conscience de l'importance de la bienveillance, il faut y avoir réfléchi. En fait le piège c'est qu'il ne faut pas trop réfléchir. Il y a une juste mesure à trouver

Happy67 a écrit:

Et si on était gentil avec soi-même ?

C'est ça, c'est impératif d'appliquer cette bienveillance aussi à soi-même, sinon cela crée un déséquilibre et on en fait les frais.
Ce n'est pas pour rien que tous les livres de développement personnel appellent à se retrouver soi, à s'aligner avec soi-même : c'est parce que si cette bienveillance ne passe pas également par soi, elle est tronquée.

Happy67 a écrit:
Et si on était gentil avec soi-même ?

Loba a écrit:C'est ça, c'est impératif d'appliquer cette bienveillance aussi  à soi-même, sinon cela crée un déséquilibre et on en fait les frais.
Ce n'est pas pour rien que tous les livres de développement personnel appellent à se retrouver soi, à s'aligner avec soi-même : c'est parce que si  cette bienveillance ne passe pas également par soi, elle est tronquée.

Pendant longtemps, je me nourrissais avec des produits bas de gamme parce que j'estimais ne pas mériter ce qu'il y a de meilleur. Mon affection et tout ce qui est beau ou bon n'était réservé qu'aux autres.

Happy67 a écrit:Et si on était gentil avec soi-même ?

Et si on se foutait la paix ?

Hilda a écrit:Et si on se foutait la paix ?

Bon ben, je ne vous embête plus alors…

Happy :
Je suis d'accord, se foutre la paix, c'est important, mais pas n'importe comment !
Pour cela il faut, selon moi, être lucide sur ce qui va et ne va pas en soi, sinon cette distance prise avec soi risque de ne pas fonctionner...

Se foutre la paix, c'est aussi accepter ses défauts et ses qualité, ce n'est pas faire l'autruche.

Avez-vous lu le très bon livre de Fabrice Midal : Foutez-vous la paix

Se foutre la paix, bien évidemment
Mais il est important aussi d'arriver à mettre des mots sur les choses pour y arriver.
C'est un cheminement inévitable pour moi.

Psycholive a écrit:Je suis d'accord, se foutre la paix, c'est important, mais pas n'importe comment !
Pour cela il faut, selon moi, être lucide sur ce qui va et ne va pas en soi, sinon cette distance prise avec soi risque de ne pas fonctionner...

Une distance avec soi d'au moins un mètre et pas plus de six personnalités en même temps dans sa tête.

Happy67 a écrit:

Psycholive a écrit:Je suis d'accord, se foutre la paix, c'est important, mais pas n'importe comment !
Pour cela il faut, selon moi, être lucide sur ce qui va et ne va pas en soi, sinon cette distance prise avec soi risque de ne pas fonctionner...

Une distance avec soi d'au moins un mètre et pas plus de six personnalités en même temps dans sa tête.  

Se foutre la paix c'est aussi cesser de croire que l'on doive TOUJOURS quelque chose aux autres ou à la société !
Penser un peu à soi sans devenir égoïste pour autant.