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Psycholive a écrit:
La question de l'inné et de l'acquis se pose vraiment avec la dépression, comme elle se pose avec les autres troubles psychiques d'ailleurs. Là où certaines personnes vont développer une dépression d'autres ne réagiront pas, ou peu.
Pour avoir fréquenté pas mal de personnes avec soit des troubles bipolaires, borderline, hyperactifs, psychoses hallucinatoires (je suis bien entourée), je suis personnellement convaincue qu'il y a un terrain qui fait que l'articulation entre les différents neurotransmetteurs ne se fait pas correctement à l'origine pour ces personnes. (ce qui n'a rien à voir avec un avis médical, c'est juste ce que je crois)
De la même façon que différents corps gèrent de façon différente les hormones, l'insuline, ou que certains organes fonctionnent bien ou pas, on peut avoir une fragilité à ce niveau là.
Comme il s'agit du cerveau, il y a toujours une sorte de tabou à ce sujet, mais cela reste un organe comme un autre, pourquoi est-ce qu'il ne pourrait pas avoir de faiblesses sur cet organe chez certaines personnes ?
Comme pour le reste, quand on a le foie qui ne va pas, ou qu'on est un méga-myope, il faut faire avec, se soigner avec bienveillance pour soi-même, et s'accepter avec ses défauts ! (et accepter aussi les autres avec leurs défauts)
