par Psycholive Mer 20 Mai - 10:51
Exactement Romain, tu as bien résumé le rôle de la (ou du) psy et sa "neutralité bienveillante". C'est quelque chose qu'il faut comprendre quand on souhaite consulter, ce côté neutre et bienveillant qui permet de se sentir écouté(e), et surtout de ne pas être jugé(e), car le but dans ce type de relation c'est de créer les conditions pour que celle ou celui qui consulte puisse enfin trouver une attention à la fois neutre et bienveillante, et avoir des clefs pour avancer.
En tous cas c'est le principe, mais cela ne se passe pas toujours de façon optimale, c'est normal, les psys sont des êtres humains pas des machines programmées (et heureusement) pour résoudre des problèmes. Non, il y a cette dimension humaine dans la relation. Et, surtout, ce dont il ne faut pas avoir peur c'est de l'évolution de la relation thérapeutique. C'est à dire qu'elle n'est pas forcément linéaire et idéale, mais c'est assez normal, quand on évoque ses problèmes cela créé du mouvement en nous, mais ce mouvement doit s'effectuer. Cela peut être douloureux, pénible, parler de certaines choses n'est pas toujours chose aisée... Parfois c'est un travail qui dure, c'est le cas pour moi.
C'est un métier, comme celui de médecin, il s'agit d'aider un être humain en demande de soin, qu'il soit malade physiquement et/ou psychiquement.