Nos parents, notre éducation, nos résiliances ...ou pas

ELIA :

ah ah toi aussi ? mon père rêvait de voir une de ses filles bonne soeur ..

purée ça a fait l'effet inverse !!

ELIA :

moi aussi j'essaie d'enterrer mes illusions mais voilà justement peut-être le pourquoi de tous mes problèmes immunitaires ..
c'est des trucs en rapport avec la peau :
la peau la frontière entre ton toi et ton extérieur
ça se rebelle malgré les appels à la raison ....

Mon père était une grenouille de bénitier ( ma mère non elle avait une famille qui bouffait du curé )

J'ai découvert plus tard bien plus tard que son côté religieux était en fait une fuite .. mon père artiste était et fut un homo qui l'a ignoré toute sa vie ...

on en avait des curés des moines des frères religieux qui défilaient chez nous
il voulait être moine mais s'est marié pour fuir sa mère possessive et ultra féminine

il a épousé une femme pas du tout féminine
... je suis sûre qu'il n'a jamais pris conscience de ça
il était d'ailleurs extrêmement agressif sur l'homosexualité ( bein oui tu parles !!.et pour cause .)
enfin maintenant je le plains..il a bcp souffert !

c'est fou comme les parents influencent tout dans notre parcours ..

=) ma soeur aînée cherche toujours à plaire ( à chercher à plaire à ce père qui ne l'a jamais aimée parce que le copié collé de sa mère )
=) moi je suis une rebelle enfin j'étais ...
=) ma petite soeur étouffée idolâtrée par ce père est restée un bébé capricieux même à 55 ans ...et fait yiech tout le monde
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après faut faire avec , relativiser et appliquer toujours cette phrase que j'aime bcp :

On est responsable ( face aux autres ) de ce dont on n'est pas responsable ( par héritage )

couper la chaîne toxique !

C'est vrai que beaucoup de dermatologue sont sûrs que la majorité de problème de peaux sont psycho-somatiques ! L'Esprit va mal et la peau le dit !

On ne choisis rien dans sa vie, déja même pas de naître ! Question "pas de bol", mon cher père à tué ma mère par inconscience et bêtise immature.....Accident de voiture, à 7 dans une voiture prévue pour 5, pas de ceintures de sécurités (pas encore obligatoires en 1968 !) Quand on roule trop vite sur une route pourrie et sinueuse avec des pneus sous-gonflés, ben on déjante ! Moi, j'étais sur les genoux de ma mère et on à été éjectés tous les deux par le parebrise.....Moi j'ai fini indemne dans un champs (on ne pèse rien à cet âge), ma mère à finit son vol la tête la première contre un poteau de clôture, ou son crâne en a pris un coup : Hémisphère cérébral droit détruit ! elle à traîné d'hôpital en hôpital 3 semaines, mais c'était trop tard pour elle, une septicémie l'a achevée et c'est certainement mieux pour elle; si ele avait vécu, ça aurait été en légume ! Moins de 1 an plus tard, mon père se pavanait avec une gamine de 17 ans, 7 ans plus jeune que lui !!! Ils se sont mariés ( tu parles, la fille voulait quitter son "égout familial" le plus vite possible !) et eurent deux enfants respectivement 5 ans et 6ans 2 mois plus jeunes que moi. J'ai été contraint de le suivre,il ne voulait pas me lacher ! Pas par amour paternel, non, mais parce que je rapportait des doubles allocations familiales d'orphelins oui ! Dès qu'elle a accouché de son premier gosse, sa femme ne me supportais plus, ma simple présence la gênait ! et ça s'est empiré tout le temps, juqu'à ce que je dégage de moi même de cet enfer....J'avais 26 ans ! Quelques part, une justice existe : Mon père est mort jeune et ruiné, sa femme s'est suicidée 2 ans après dans la même misère et je n'ai plus de nouvelles des deux couillons depuis 12 ans ! Parfait !

Mais, maintenant, j'ai réfléchis, et je plains mon père aussi ! Foncièrement, c'était un brave type, intelligent et habile de ses mains, gentil même ! Seulement, sa lâcheté était énorme, surtout ne JAMAIS parler de ma mère, car il savait qu'il était responsable de tout, et il en à souffert plus que moi ! Ce n'était qu'un homme qui se laissait mener par la queue ! Tu sais que sa femme lui à toujours interdit d'aller une seule fois sur la tombe de ma mère ??? Jalouse d'une morte ! Elle, qu'elle pourrisse, je l'ai presque oubliée, pas la peine de mobiliser de la mémoire pour elle !

Chose étonnante, je ne sais la vérité que depuis 2 ans ! Toute la famille s'est tue;  sauf ma tante (la soeur unique de ma mère) m'à tout raconté, elle croyait que les autres l'avaient fait....Elle vit avec moi et c'est la seule personne que je supporte et pour qui j'éprouve de la reconnaissance.
Maintenant, à presque 53 ans, je suis un homme posé, calme et sans vrais tracas, libre de ma vie.....Avoues que c'est cher payé non ?

Pour moi l'important est de prendre conscience de ce qui s'est joué dans son existence, d'essayer de prendre du temps pour y revenir, sauf si, comme moi, on en a beaucoup parlé auprès des psys ! Ce qui n'empêche pas d'y revenir ici me direz-vous, mais peut-être que j'en éprouve moins le besoin que vous.

Tu sais Octa, j'ai perdu mon papa il y a 20 mois et ma maman il y a 3 mois ! J'étais très proche d'eux, et il y a beaucoup de choses qui surgissent à l'esprit quand on vit un double deuil comme ça... On revient sur certains détails, on en comprend d'autres, ou l'on reste dans le flou vis à vis de certaines situations, etc. Mais on le fait, et c'est important selon moi. Je parle toujours de sens mais c'est très important, il faut pouvoir arriver à mettre du sens sur toutes ces choses qui nous arrivent, afin de mieux vivre au présent, et pour demain. Ce n'est jamais idéal, mais c'est mieux que rien.

Tu sais, je raconte, mais pour moi, c'est " une affaire classée" ! Depuis 12 ans que mon père est mort, j'ai eu le temps de réfléchir longtemps, et souvent ! Le reste de sa famille ne me concerne pas, nous n'avons jamais eu de liens entre eux et moi, depuis toujours. Pour ainsi dire, je dirais que je les ais à peine  connu ! Officiellement, ils sont  ma demi-soeur et mon demi-frère, mais sur papier seulement ! Et une grosse parts des "pr"cautions" que j'ai prise est qu'ils n'héritent jamais de moi ! C'est la loi belge : Je n'ai pas d'enfant, donc, si je meurs, la succession remonte à l'ascendant survivant. Monpère était cet ascendant, mais il est mort, donc ce seront SES enfants, que je méprise, qui hériteraient ! C'est "la succession par représentation" ou par saut de génération ! J'en ai bénéficié quand mon grand père maternel est décédé il y à 20 ans, j'ai reçu la part devant revenir à ma mère, qui es aussi décédée. C'est très matérialiste me diras-tu, mais je n'ai aucune raison de laisser quoi que ce soit à des gens qui sont des étrangers pour moi !
En ce qui concerne mon père, je pense que la haine n'a plus de sens envers une personne morte, lui, je l'appelle "mon père" depuis sa mort, alors que sa femme, je ne l'ai jamais appelée que "'man' jamais "Maman", c'est pour moi une grosse différence ! il y en aurait encore des tas à dire sur cette femme, mais je trouve qu'elle ne mérite pas que je parle d'elle, même en mal ! Et puis je la connais plutôt mal au fond, vu qu'elle jouait toujours un double ou triple jeu ...

Je crois que l'important c'est de parvenir à se créer une existence "suffisamment bonne" pour avoir appris du passé et pouvoir construire l'avenir... Quelquefois c'est plus difficile, certaines personnes sont lourdement "chargées" par un passé qu'elles n'arrivent pas à assainir. Et là je pense qu'il est INDISPENSABLE (je le dis très sincèrement) de partager cela, avec un proche, un ami, un psy !
Je conseille généralement le dernier, mais c'est perso !


Le mieux c'est d'avoir recours aux trois, en variant nos échanges. Je sais aussi qu'il existe une tendance à vouloir tout psychologiser, aussi je crois que c'est une démarche qui doit se faire quand la personne en éprouve le besoin, réellement.

Je ne vais pas me créer des tracas la ou il n'y en à plus Olive !

Quand à consulter un psy, pour quoi faire ???? Je me suis guéri seul d'un tas de probèmes; allant de la peur du noir, l'arachnophobie et même la peur de mourir (c'est surtout du au nombre de fois ou j'ai failli trépasser, mais bon....) Tu sais que ça fait au moins 15 ans que je n'ai plus fait le moindre cauchemar ?
Pas que tous mes rêves soient magnifiques, mais les pires sont , au pire, désagréables, et je les oublient aussi vite que les autres ! Actuellement, je me sent très bien (sauf cette sciatique ! ) Nous verrons comment les choses évoluent, mais presque tout est imprévisible, tu le sais aussi bien que moi !

Oui Octa j'ai compris, je ne faisais pas allusion à toi en particulier mais à des cas qui peuvent exister.

Moi j'ai eu besoin d'un psy parce que j'estimais que c'était ce qui me convenait, compte tenu de ma situation et mes besoins, mais tout le monde n'a pas les mêmes projets, heureusement ! D'ailleurs je ne suis pas un fanatique de l'orientation psychothérapeutique, si quelqu'un trouve de quoi avancer dans la vie à SA façon et selon SES méthodes, ses moyens, tant mieux !

Mais ce que tu dis à propos de se créer des tracas est important, car c'est vrai que pour nombre de gens il est probablement inutile de chercher à compliquer ce qui au fond réclame simplement un certain bon sens. Mais encore une fois c'est au cas pas cas, selon les besoins...

La capacité à porter et surmonter son histoire familiale dépend de nombreuses choses. Moi j'ai connu plusieurs événements qui m'ont permis de remettre en question ce que je pensais être immuable, et heureusement ! On peut dépasser son histoire pour vivre une vie plus sereine, ou différente, mais le mouvement est toujours possible. Sauf dans ces cas où la personne a besoin d'avoir recours à une aide du type psy.

Nous sommes tous très différents à ce niveau.

Je comprend parfaitement qu'on puisse avoir besoin d'aide psychologique, même si ce n'est que pour parler face à quelqu'un qui t'écoutes et qui t'entends !
J'ai la "chance "de pouvoir m'en passer, conséquence directe de mon enfance ou je ne pouvais compter ni me confier à personne; alors il faut s'en tirer seul, ou sombrer.........

C'est exact ce que tu dis a propos des tracas qu'on se crée ou qu'on complique plus ou moins involontairement. Inutile de se pourrir l'existence quand elle n'est pas si mal. Le bon vieux principe du "Rasoir d'Ockham"......

A mon avis, il est bien de vivre des choses qui nous remettent en question, car quoi de pire que les gens pleins de certitudes ??? Des fanatiques religieux, complètement psychorigides; ou devenir une personne froide, lointaine et indifférente, sûre de sa supériorité ! Le doute est un excellent moteur pour évoluer dans la vie !

Tout à fait Octa, c'est même nécessaire quand on pense détenir les clefs de sa vie alors que ce n'est pas le cas. A condition que ce doute soit positif, c'est à dire un doute permettant d'avancer, d'évoluer, de mieux se connaître, en opposition au doute qui enferme dans une idée fausse, par exemple le fait de douter de ses capacités à faire quelque chose que l'on est parfaitement capable d'assurer...
Chose que je n'ai que trop connu.

En tous cas cela t'a donné cette force Octa, cette résilience, et tant mieux. Je suis tout à fait d'accord avec toi sur le fait qu'il est parfois très utile de vivre des choses qui nous "secouent", et je suis d'autant plus d'accord que c'est ainsi que j'ai pu moi-même avancer, sinon je serais resté dans l'illusion et l'illusoire...

J'ai acheté le livre " Guérir de sa mère " de Brigitte Allain-Dupré

je l'ai prêté à une voisine qui en a bien besoin

moi c'est pluss "Guérir de son père " dont j'aurais besoin

mais je le lirai et vous dirai

Guérir de sa mère: De la blessure à la réalisation de soi.

Nous ne pouvons pas faire sans nos mères mais parfois faire avec elles est difficile, voire impossible.

Trop présentes, trop absentes, mal aimantes, hyper fragile ou inconscientes de leurs attentes démesurées, elles impriment sur nos personnalités, nos vies, nos parcours, une empreinte indélébile. Difficile de se construire lorsque il nous a été renvoyé une image idéalisée ou minable de nous-mêmes.

Difficile de nouer au présent des liens véritables tant que les blessures de l'enfance ne se sont pas refermées.
Que faire avec cet héritage maternel douloureux ?
Devenu un adulte, commet faire sa route, se dégager de cette fidélité inconsciente à notre enfance marquée par ces "blessures de mère" ?


Est-ce toujours la faute des mères ? La mère fait figure de coupable idéal : elle serait responsable de nos névroses, de nos échecs, de nos chagrins… Pourquoi lui en voulons-nous autant ? Sommes-nous injustes ? Analyse de sa véritable influence...

test : Quel lien entretenez-vous avec votre mère ?

https://test.psychologies.com/tests-famille/tests-relations-familiales/quel-lien-entretenez-vous-avec-votre-mere/faire-le-test/456

j'ai fait le test :

je me rends compte qu'il n'y avait pas de lien ni négatif ni positif entre elle et moi ...
pas de haine pas d'amour ...

en fait c'était qq'un qui- bien qu'elle ait rempli son rôle de femme à la maison et nous a nourris blanchis ( notre père et mes 2 soeurs ) elle n'a su être ni maman ni même vraiment mère .. elle se consacrait tellement à son gros bébé d e mari que ses enfants

quand elle est décédée c'était plus le deuil d'une tante présente mais transparente

triste mais je préfère ça à une mère étouffante ça oui!!!

Moi aussi j'ai fait le test : 

Vous êtes sa complice de toujours

Vous semblez avoir des relations privilégiées avec votre maman. Vous ne fuyez pas sa compagnie. Au contraire, vous aimez discuter avec elle, vous balader et vous envisagez parfois de partir en vacances ensemble. Et lorsque vous avez besoin d'un conseil ou d'une aide pour régler un problème, elle est souvent votre première interlocutrice. Sans doute lui trouvez-vous de nombreuses qualités et, au-delà des conflits qui ont peut-être pu s'immiscer, elle reste pour vous un modèle positif.

Bon elle reste quand même un tantinet casse pied, hein ! 

C'est quand même positif Loba ..

une maman normale pas parfaite mais pas toxique ni absente

Oui c'est positif, c'est certain, j'ai beaucoup d'affection pour mes parents. Mais c'est aussi parce que j'ai su me détacher de certaines choses. Ma mère était quand même étouffante et a toujours eu du mal à imaginer que les autres pouvaient avoir une vision différente de la sienne. Je pense que c'est une question qu'elle ne s'est jamais posée. Sa vision est forcément la bonne vision, ses goûts sont forcément les bons goûts et son besoin de tout maitriser est important. Cela m'a valu une crise d'adolescence carabinée, difficile pour tout le monde, mais qui m'a justement permis de me détacher de tout ça et de partir dans la vie en tant que "moi" et pas en tant que projection d'une autre personne.
Mais il n’empêche que j'ai toujours été soutenue et aimée, je sais que c'est énorme.

Ma mère m’a enseigné que les gens étaient mauvais, qu’une femme ne viendrait dans ma vie que pour voler nos économies. C’était une vérité inaltérable et la seule vérité que j’entendais vu qu’on ne rencontrait personne. C’était nous contre le monde entier. Quand elle est tombée malade, j’étais pratiquement seul à m’occuper d’une personne paranoïaque tout en continuant à travailler et à essayer d’avoir un semblant de vie privée (j’y croyais encore à l’époque). Je m’en suis voulu pendant des années de ne pas avoir pu la sauver. La fin du monde avait eu lieu et j’étais devenu le dernier homme sur Terre. En y réfléchissant, je réalise pourquoi je n’existe dorénavant qu’au travers de profils fakes. Non seulement, je déteste l’humain que j’étais parce que si j’avais été quelqu’un de bien, ma mère serait encore vivante mais en plus, pour moi, il a cessé d’exister.

J'ai été façonné par cet enseignement. Depuis des années, je vis seul, ne comptant sur personne et j’ai assimilé l’idée que je mourrai seul dans l’indifférence générale.
Et pourtant, j’ai adoré ma mère, je continue à l’adorer et chaque jour, je me souhaite une maladie incurable pour pouvoir la retrouver.

Lorsque nos proches sont malades, c'est le cas de ma mère aussi maintenant, ça n’empêche pas de les aimer. Par contre c'est important de savoir se détacher de leur désordres mentaux, ce n'est pas une trahison.
On n'est pas obligé de rentrer dans ce jeu pour les aimer.

Mais je ne doute pas que quand on a assimilé ce discours étant enfant, c'est plus difficile car il est ancré. Ca par contre je n'ai pas connu, les problèmes sont arrivés quand j'étais plus grande.

Maintenant que tu le sais, tu pourrais peut-être essayer de sortir de ce concept enfermant, non ?

Happy67 a écrit:Ma mère m’a enseigné que les gens étaient mauvais, qu’une femme ne viendrait dans ma vie que pour voler nos économies. C’était une vérité inaltérable et la seule vérité que j’entendais vu qu’on ne rencontrait personne. C’était nous contre le monde entier. Quand elle est tombée malade, j’étais pratiquement seul à m’occuper d’une personne paranoïaque tout en continuant à travailler et à essayer d’avoir un semblant de vie privée (j’y croyais encore à l’époque). Je m’en suis voulu pendant des années de ne pas avoir pu la sauver. La fin du monde avait eu lieu et j’étais devenu le dernier homme sur Terre. En y réfléchissant, je réalise pourquoi je n’existe dorénavant qu’au travers de profils fakes. Non seulement, je déteste l’humain que j’étais parce que si j’avais été quelqu’un de bien, ma mère serait encore vivante mais en plus, pour moi, il a cessé d’exister.

J'ai été façonné par cet enseignement. Depuis des années, je vis seul, ne comptant sur personne et j’ai assimilé l’idée que je mourrai seul dans l’indifférence générale.
Et pourtant, j’ai adoré ma mère, je continue à l’adorer et chaque jour, je me souhaite une maladie incurable pour pouvoir la retrouver.

Happy, j'ignore si c'est la réalité, du fait que souvent vous plaisantez, mais j'ai un cousin de 81 ans, fils unique, de parents qui par force du travail avait ramassé une petite fortune, lui travaillait avec, dès qu'il sortait avec une fille, sa mère, faisait la sérénade comme la votre, lorsque ses parents sont partis, il était seul avec ses biens, et a fini par craquer pour une fille de 35 ans de moins que lui, avec 4 gosses avec 3 pères, elle était sa locataire, il avait été hospitalisé, et lui pas gâté et seul, elle a été gentille, puis a fait les démarche pour se marier, il lui avait offert une BMW, qu'elle avait revendu pour se faire refaire les seins, et il n'a pas dit non, elle a voulu habiter une de ses villas, sans lui, par rapport soi disant aux enfants, naturellement l'entretenait entièrement, car elle n'avait jamais travaillé, bref ils n'ont jamais vécu ensembles, mais lorsqu'il a compris le but, a demandé le divorce, qui a trainé 4 ans! et heureusement que j'étais là pour lui conseiller de prendre un huissier pour la surveiller, et bien madame vivait avec son amant, et la le jour de la visite, ils n'ont même pas nié habiter ensembles depuis le début, et elle refusait le divorce, car il allait crever et elle serait l'héritière, ils devaient être drogués tous les deux, mais en attendant, elle a perdu le divorce et dès le rapport d'huissier il avait fait ses papiers, il vient de recevoir le divorce est terminé, et il ne lui doit rien, pourtant elle demandait 18000€ +++ en recherche d'affection, il n'a rien vu venir, pas faute pourtant que ma cousine , moi, et d'autres personnes ne l'ai prévenu!

Comme quoi votre Maman, et ma Tante, n'avaient pas tout à fait tort

Parfois, vaut mieux être seul que mal accompagné

Loba a écrit:Lorsque nos proches sont malades, c'est le cas de ma mère aussi maintenant, ça n’empêche pas de les aimer. Par contre c'est important de savoir se détacher de leur désordres mentaux, ce n'est pas une trahison.
On n'est pas obligé de rentrer dans ce jeu pour les aimer.

Mais je ne doute pas que quand on a assimilé ce discours étant enfant, c'est plus difficile car il est ancré. Ca par contre je n'ai pas connu, les problèmes sont arrivés quand j'étais plus grande.

Maintenant que tu le sais, tu pourrais peut-être essayer de sortir de ce concept enfermant, non ?

C'est difficile d'en sortir, je le vois avec mon cousin, il ne fait confiance à personne, pourtant a toujours un copain d'enfance, qui est d'une gentillesse et serviable au possible,

Minouchette34 a écrit:

Happy67 a écrit:Ma mère m’a enseigné que les gens étaient mauvais, qu’une femme ne viendrait dans ma vie que pour voler nos économies. C’était une vérité inaltérable et la seule vérité que j’entendais vu qu’on ne rencontrait personne. C’était nous contre le monde entier. Quand elle est tombée malade, j’étais pratiquement seul à m’occuper d’une personne paranoïaque tout en continuant à travailler et à essayer d’avoir un semblant de vie privée (j’y croyais encore à l’époque). Je m’en suis voulu pendant des années de ne pas avoir pu la sauver. La fin du monde avait eu lieu et j’étais devenu le dernier homme sur Terre. En y réfléchissant, je réalise pourquoi je n’existe dorénavant qu’au travers de profils fakes. Non seulement, je déteste l’humain que j’étais parce que si j’avais été quelqu’un de bien, ma mère serait encore vivante mais en plus, pour moi, il a cessé d’exister.

J'ai été façonné par cet enseignement. Depuis des années, je vis seul, ne comptant sur personne et j’ai assimilé l’idée que je mourrai seul dans l’indifférence générale.
Et pourtant, j’ai adoré ma mère, je continue à l’adorer et chaque jour, je me souhaite une maladie incurable pour pouvoir la retrouver.

Happy, j'ignore si c'est la réalité, du fait que souvent vous plaisantez, mais j'ai un cousin de 81 ans, fils unique, de parents qui par force du travail avait ramassé une petite fortune, lui travaillait avec, dès qu'il sortait avec une fille, sa mère, faisait la sérénade comme la votre, lorsque ses parents sont partis, il était seul avec ses biens, et a fini par craquer pour une fille de 35 ans de moins que lui, avec 4 gosses avec 3 pères, elle était sa locataire, il avait été hospitalisé, et lui pas gâté et seul, elle a été gentille, puis a fait les démarche pour se marier, il lui avait offert une BMW, qu'elle avait revendu pour se faire refaire les seins, et il n'a pas dit non, elle a voulu habiter une de ses villas, sans lui, par rapport soi disant aux enfants, naturellement l'entretenait entièrement, car elle n'avait jamais travaillé, bref ils n'ont jamais vécu ensembles, mais lorsqu'il a compris le but, a demandé le divorce, qui a trainé 4 ans! et heureusement que j'étais là pour lui conseiller de prendre un huissier pour la surveiller, et bien madame vivait avec son amant, et la le jour de la visite, ils n'ont même pas nié habiter ensembles depuis le début, et elle refusait le divorce, car il allait crever et elle serait l'héritière, ils devaient être drogués tous les deux, mais en attendant, elle a perdu le divorce et dès le rapport d'huissier il avait fait ses papiers, il vient de recevoir le divorce est terminé, et il ne lui doit rien, pourtant elle demandait 18000€ +++ en recherche d'affection, il n'a rien vu venir, pas faute pourtant que ma cousine , moi, et d'autres personnes ne l'ai prévenu!

Comme quoi votre Maman, et ma Tante, n'avaient pas tout à fait tort

Parfois, vaut mieux être seul que mal accompagné

D'un autre coté, c'est aussi le fait d'étouffer un enfant, de l’empêcher de partir dans la vie en confiance, qui crée le manque affectif. Ce manque affectif est à l'origine de la fragilité qui entraîne le risque de tomber entre de mauvaises main. En général, c'est là que la personne étouffante vient dire : "tu vois j'avais raison", alors que non, c'est l'inverse, c'est elle qui a provoqué qu'on peut tomber dans les griffes de personnes malveillantes et profiteuses.

Parce que sans cette vision du monde erronée et son manque d'amour qui fini par être insupportable, quand on est en face d'une personne cupide, on la voit vite venir et basta...

Loba a écrit:... c'est aussi le fait d'étouffer un enfant qui crée le manque affectif.

Du coup, j'ai appris à retenir longtemps ma respiration, ce qui est bien pratique dans les transports en commun en été.  

Loba a écrit:D'un autre coté, c'est aussi le fait d'étouffer un enfant, de l’empêcher de partir dans la vie en confiance, qui crée le manque affectif. Ce manque affectif est à l'origine de la fragilité qui entraîne le risque de tomber entre de mauvaises main. En général, c'est là que la personne étouffante vient dire : "tu vois j'avais raison", alors que non, c'est l'inverse, c'est elle qui a provoqué qu'on peut tomber dans les griffes de personnes malveillantes et profiteuses. Parce que sans cette vision du monde erronée et son manque d'amour qui fini par être insupportable, quand on est en face d'une personne cupide, on la voit vite venir et basta...

Dans ma tête est ancrée l'idée que l'on ne peut s'intéresser à moi que si j'ai de l'argent. ça a du bon car ça me motive pour continuer à travailler.
Mais comme on ne s'intéresse toujours pas à moi, je suis parvenu à la conclusion que je ne gagne pas assez.
Demain, je vais demander une augmentation.  

Le fait de surprotéger un enfant ne lui rend pas forcément service. Ces dernières années, j'essaie de rattraper le temps perdu. Je me suis lancé dans des activités plus ou moins dangereuses. Je me suis mis au roller à l'âge de 48 ans, je me suis bousillé une épaule et je traîne un léger handicap depuis cette chute. Mais je ne le regrette pas. ça en valait le coup.

Non, en effet, surprotéger un enfant c'est lui faire intégrer cette idée fausse que le monde sera sans surprise, jusqu'au jour où la réalité se manifeste dans ce qu'elle a de plus "brutal", et là les difficultés commencent ! J'étais un enfant comme ça, un peu trop protégé. Je n'ai pris conscience de la difficulté existentielle que lorsque je suis rentré à l'école primaire, avant la vie était relativement "facile", parce que j'étais encore habité par cette idée d'une vie protégée...

Le temps a fait son oeuvre, les chocs, les traumas, des expériences constructives malgré tout ; et quand on est suffisamment mâture pour comprendre cela c'est le temps de l'action qui arrive. C'est pour cela que je suis d'accord avec toi Happy, la prise de risque mesurée ne peut qu'être bénéfique dans ce cas, car elle "prouve" que le risque était avant tout une construction subjective, induite par une éducation trop "close". Quand on se construit en pensant que le monde restera "sûr", on est certain de subir le contrecoup de la réalité. Fort heureusement ce n'est pas une fatalité, et ce n'est pas irréversible, à condition d'avoir analysé cela et compris que l'action pouvait modifier ces fausses représentations.

Moi j'en suis encore au stade de l'action, il faut que je mette en acte ce qui jadis m'était "interdit" du fait du manque de confiance total que je pouvais avoir en mes aptitudes.