Psycholive a écrit:C'est là que je me rends compte de l'ampleur de mon ignorance en matière de romans contemporains.
Ah j'ignorais qu'il existait le livre Dosette, j'ai beaucoup aimé le film, que j'ai en DVD d'ailleurs, mais le livre, pourquoi pas ?
"Le cerveau cet imbécile" est vraiment un bon bouquin, pour moi c'est probablement le livre de neuroscience le plus amusant que j'ai pu lire, et j'en ai lu !
Je n'ai pas tout compris d'ailleurs mais bon...
Ce weekend je suis remontée en Région Parisienne pour voir mon père hospitalisé et ma grand-mère malade, j'aurais aimé avoir internet pour te parler. Que tu trouves les mots pour m'aider à m'élever au-dessus de tout ça.
Ça s'est très mal passé. La soeur de mon père, son mari, son frère et même ma grand-mère m'ont pourri. Ils l'ont toujours fait mais je me détachais de ça mais là ils m'ont accusé de l'AVC de mon père, du cancer de l'un de l'autre, etc etc... Je suis ressortie de là en repensant un jour à un thérapeute qui m'avait dit : vous serez obligé de passer par l'étape du deuil des vivants pour prendre votre envol.
Je viens de me marier, nous essayons d'avoir un enfant depuis 4 ans et j'avais pas besoin de reproches alors, cette fois ça a été la goutte d'eau, j'ai entamé ma phase de deuil. Je ne les verrai plus, je ferai les démarches pour mon père et je vais demander à ce qu'il ait un tuteur en dehors de la famille. Il refuse de venir dans ma région où j'ai trouvé un établissement super où travail maintenant mon mari à 5 mins de la maison. Je ne peux pas le forcer. Il doit aller où il souhaite.
Je n'ai jamais été à l'aise avec la famille de mon père, ils vivaient tous dans le voisinage et mon père ne les supportait pas mais subissait des vacances chaque été avec eux. Je n'ai jamais tissé de liens avec eux. J'étais "bien comme ma mère", j'ai entendu ça toute ma vie. Ca sonnait comme un insulte sauf que ma mère c'était la plus belle personne au monde. Minuscule, superbe, avec un rire communicatif et une grande gueule, mais surtout un grand cœur. De l'amour et de la bienveillance : c'était sa recette pour m'élever et me donner toute sa force.
Je ne veux plus m'imposer de les subir, ces gens vomissent les autres êtres humains, ils sont odieux, infectes et irrespectueux. Mon meilleur ami est un "négro" (je cite) c'est mon frère, on se connait depuis la naissance mais lui "il n'est pas comme les autres il a réussi il est sportif professionnel". Voilà le genre de choses que j'entends de leur bouche. "Tu as invité ton négro et des inconnus à ton mariage mais pas nous". Non, j'ai invité mon frère de coeur, mes amis et ma famille. Tous ces gens sont ma famille tout simplement.
Alors un coup de folie m'a prise : j'avais les cheveux très longs (forcément pour le mariage) et j'ai tout coupé moi-même. Me voici avec un carré court dégradé. Merci Youtube de m'avoir aidée.
J'ai pensé à toi très fort, j'imaginais ce que tu aurais pu dire et je me suis dit que tu me dirais simplement d'avancer, de ne pas m'encombrer avec eux, que j'avais dit ce que j'avais à dire. JE SUIS LIBRE maintenant et je me sens enfin trentenaire bien dans mes baskets.
J'ai conscience que mon récit est hors sujet et sans queue ni tête, il faudrait que je fasse un résumé chronologique de tout ce bordel familial. Tout ce que j retiens c'est que les liens du sang ne sont en aucun cas une obligation d'aimer ni un gage de tendresse et que je ne dois plus culpabiliser de n'avoir jamais eu ma place parmi eux et d'avoir longtemps ressenti une certaines hontes. Avoir honte de vivre entourée d'intolérants et de médisants, ce n'est pas mal. Je l'ai enfin compris.
Dieu merci ma mère a eu le temps de me mettre en tête les bonnes formules magiques pour être heureuse et ouverte d'esprit !
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Bien que toute oeuvre littéraire contienne sa part de psychologie bien sûr... Mais dans ce cas c'est au lecteur de "décoder" ce contenu.
