qu'est-ce que le bonheur ?

Elia a écrit: finalement  on dirait que  le bonheur  demande   surtout   de l'humilité  

Ce soir, je ressens surtout de l'humidité.

Happy67 a écrit:J'ai sacrifié mon identité et je ne le regrette pas. J'étais destiné à rester un gros blaireau toute ma vie mais j'ai choisi d'être un chat noir poilu sur ce forum.

En plus un chat qui s'appelle Happy!

Ca c'est une vraie question philosophique qui taraude les penseurs depuis longtemps. Je parle bien sûr de la définition du bonheur.

Elle est tellement subjective qu'il serait probablement vain de chercher à la réduire à une définition, cela va de soi. Personnellement je serais assez d'accord avec Satellite, parvenir à se rapprocher de soi est indéniablement favorable pour atteindre une forme de bonheur.

C'est vrai aussi que le bonheur peut trouver sa réalisation dans "peu de choses", ce qui provoque un sentiment de remise en phase avec soi, avec ses plaisirs intimes, ravive le bonheur. Pour elle se sera le fait de retrouver son enfant, pour lui le fait de faire sa balade habituelle sur un sentier de campagne... C'est presque illimité.

Je pense qu'il n'existe pas de définition du bonheur, mais une quantité presque incalculable ! Hélas nous vivons dans une société où la notion de bonheur est un peu galvaudée selon moi, on nous vend beaucoup de méthodes de bonheur préfabriquées qui, in fine, n'en apportent pas.

Sans compter que le bonheur est un sentiment (un concept) assez éphémère parfois, et pour trouver un bonheur durable...

Et si le bonheur était dans l'au-delà ?

Romain20 a écrit:Et si le bonheur était dans l'au-delà ?

Dans le doute, je préfère en avoir un avant-goût dans ce monde.

Romain20 a écrit:Et si le bonheur était dans l'au-delà ?

J'en suis sûre   ici c'est les épreuves  et même  " Y'a intérêt que de l'autre côté cela soit bien!!!"

je ne cherche pas le bonheur mais au moins la paix

C'est possible Romain. En tous cas cela est très inspirant sur le plan philosophique...

On dit d'ailleurs parfois que l'Enfer est sur Terre.
Une fois mort, au moins plus de douleurs physiques... et si plus de douleurs physiques alors peut-être plus de douleurs morales...

Romain20 a écrit:On dit d'ailleurs parfois que l'Enfer est sur Terre.
Une fois mort, au moins plus de douleurs physiques... et si plus de douleurs physiques alors peut-être plus de douleurs morales...

Nous le saurons un jour, peut-être.

Je réfléchis souvent à ces questions, et je me dis que ce que nous nommons le bonheur n'existe pas vraiment, c'est un concept. Tout au plus nous pouvons connaître des moments des joies, mais un bonheur durable me semble tellement utopique.

Je pense que nous pouvons cultiver ces moments de joie, être en quête de ce qui nous rend plus à l'aise, plus en harmonie avec soi, autant que faire se peut. Mais le bonheur durable est une illusion pour moi.

Oui, il faut cultiver les petites joies d'être en vie ce qui est déjà miraculeux, de pouvoir intervenir sur ce site grâce à nos petits doigts agiles et bavards et éviter d'imaginer des choses qui n'arriveront peut-être pas

Tout à fait, c'est joliment dit Romain...
En tous cas c'est mon regard sur la condition humaine. La frustration et la souffrance sont indissociables de la joie et du plaisir. Je n'ai rien inventé bien sûr.

Pour moi la psychologie positive se trompe, trouver une certaine harmonie entre ces sentiments et émotions est pour moi bien plus rationnel. C'est philosophique, je n'imagine pas un être humain sans cette condition là, pour moi ce serait anormal.

J'irais presque jusqu'à avancer l'idée que les sentiments négatifs nous sont nécessaires. Par exemple la colère, c'est une émotion qui longtemps été connotée négativement, pourtant elle est parfois nécessaire et indispensable. Chacune et chacun a non seulement le droit d'aller mal mais c'est même dans le continuum normal d'un cheminement, par exemple le deuil...

C'est vrai Olive que la colère peut être positive pour évacuer par exemple un trop plein de tristesse.

Romain20 a écrit:C'est vrai Olive que la colère peut être positive pour évacuer par exemple un trop plein de tristesse.  

Se mettre en colère peut attrister son entourage...
Du coup, tout le monde se mettra en colère.

C'est sûr, point trop n'en faut.
Pour créer les conditions d'un bonheur plus globalisé sur cette terre il faudrait déjà rectifier toutes les dérives éducatives violentes qui génèrent les conditions du mal être.

Tout ce qui mine et affecte l'individu dès ses premières années de vie irradie sur l'ensemble de la société, d'autant que c'est assez fréquent. Sans compter les injustices sociales et autres manipulations.

Il faut une sacrée capacité de résilience pour acquérir un bonheur intérieur après avoir vécu certaines choses. On peut vivre un bonheur "intimiste ', dans un couple assez harmonieux par exemple. Mais rien ne se construit et ne s'entretient sans assumer les heurts et les "valises" de chacune et chacun.

Romain20 a écrit:C'est vrai Olive que la colère peut être positive pour évacuer par exemple un trop plein de tristesse.  

si elle est rare et justifiée courte c'est très bien
les psychologues appellent ça " une saine Colère "
d'autres " un vrai coup de gueule "
de temps en temps il ne faut pas hésiter
à remettre un peu d'ordre

Elia a écrit:

Romain20 a écrit:C'est vrai Olive que la colère peut être positive pour évacuer par exemple un trop plein de tristesse.  

si elle est rare  et   justifiée  courte   c'est très bien
les psychologues appellent ça " une saine Colère  "
d'autres " un vrai coup de gueule "  
de temps en temps   il ne faut pas  hésiter  
à remettre   un peu d'ordre

Et il y a aussi les colères qui rongent de l'intérieur.

c'est pour ça qu'il faut sortir de ses gonds des fois

" Ce qui ne s'exprime pas .. s'imprime "

et par s'imprimer on sous entend , provoque des maladies aussi

Elia a écrit:c'est pour ça qu'il faut  sortir  de ses gonds  des fois  

" Ce qui ne s'exprime pas  .. s'imprime "

et par s'imprimer on sous entend ,   provoque des maladies  aussi

C'est tout à fait juste.

Mais oui, cette forme de colère est une énergie refoulée qui se libère ainsi. D'ailleurs c'est un comportement qui fatigue, et pour cause !

De toutes manières pour moi la colère est toujours révélatrice d'un mal plus ou moins profond, surtout si elle est chronique.
Pour revenir au sujet du bonheur, je pensais à cette philosophie qui consiste à toujours accepter les choses sans les évaluer. C'est intéressant, être en osmose avec une réalité douloureuse ou pas. C'est peut-être là que réside la clef du "vrai" bonheur ?

Le problème, c'est qu'on a parfois tendance à s'évaluer par rapport aux autres d'où une certaine frustration voire une jalousie

Romain20 a écrit:Le problème, c'est qu'on a parfois tendance à s'évaluer par rapport aux autres d'où une certaine frustration voire une jalousie

Soit je me compare aux autres et j'accepte l'idée que je suis moins bien qu'eux, soit je les ignore vu qu'à leurs yeux, je n'existe pas. Même dans un métro plein à craquer, je reste dans mon monde et dans mon monde, je suis le dernier survivant sur Terre.

Happy67 a écrit:

Romain20 a écrit:Le problème, c'est qu'on a parfois tendance à s'évaluer par rapport aux autres d'où une certaine frustration voire une jalousie

Soit je me compare aux autres et j'accepte l'idée que je suis moins bien qu'eux, soit je les ignore vu qu'à leurs yeux, je n'existe pas. Même dans un métro plein à craquer, je reste dans mon monde et dans mon monde, je suis le dernier survivant sur Terre.

Dans le métro, les gens ne se connaissent pas donc on peut chacun rester dans son monde mais au travail c'est peut-être plus difficile de prendre la poudre d'escampette et se réfugier dans son monde.

JE PENSE exactement comme satellite