par Psycholive Mar 27 Sep - 10:59
Pour moi l'une des clefs pour accéder à une forme de bonheur c'est de bien identifier ce qui dépend de soi, pas d'autrui, ni des circonstances, même si elles sont évidemment importantes.
C'est une approche que les philosophes qualifieraient de "stoïcienne" ! Relative au courant stoïcien de l'antiquité. En psychologie c'est une évidence, nul(le) ne peut accéder à une forme de bonheur sans s'être intéressé (e) à soi, car tout ce qui relève de l'état psychique de l'être influe nécessairement sur ce projet. On peut chercher à bâtir une forme de bonheur tant que l'on veut, si l'on n'a pas réglé ses difficultés psychiques c'est peine perdue.
Lorsque l'on y est parvenu (e), l'autre n'est pas vraiment un obstacle, ou nettement moins que si l'on n'a pas effectué ce travail d'auto analyse. Je pars du principe que nous sommes très souvent nos propres "bourreaux", sans en être véritablement conscients
Bien sûr c'est une généralité, tout ce que nous subissons n'est pas obligatoirement de notre fait, mais c'est dans la façon dont nous allons le "gérer" que se trouve l'une des clefs de ce bonheur recherché. En effet, à trop se focaliser sur ce que les autres pourraient faire ou dire on en oublie que ce qui importe avant tout c'est notre propre estime de soi, notre équilibre émotionnel.
Mais j'admets que ce n'est pas si facile...