Le Pr Marie Rose Moro, psychiatre, directrice de la Maison de Solenn et auteur de «Aimer ses enfants ici et ailleurs», nous explique l’art délicat de la psychiatrie transculturelle.
Depuis une cinquantaine d’années se développent dans le monde des soins psychiques transculturels, qui prennent en compte les langues et les manières de penser et de faire des personnes et des familles, quelles que soient leurs origines socioculturelles. On appelle cette discipline «psychiatrie transculturelle».
Elle se définit par le fait d’utiliser les compétences culturelles des patients et des thérapeutes et de prendre en compte les effets de la migration puis de la situation transculturelle sur les êtres et les groupes, aussi bien pour la première que pour la seconde génération. Elle a montré que tous ces facteurs transculturels influent sur la manière de poser un diagnostic, sur la manière d’engager une prise en charge médicamenteuse et encore plus psychothérapique et, in fine, sur la manière d’être efficace pour un patient qui souffre et qui a besoin de soins. Les Anglo-Saxons ont montré que si on ne prenait pas en compte la langue et la culture des patients, on avait beaucoup plus de risque de faire des erreurs diagnostiques.
«Lorsqu’on va mal (…), on a besoin de passer par ses mots, par sa langue, par ses croyances, par ses appartenances.»
Depuis une cinquantaine d’années se développent dans le monde des soins psychiques transculturels, qui prennent en compte les langues et les manières de penser et de faire des personnes et des familles, quelles que soient leurs origines socioculturelles. On appelle cette discipline «psychiatrie transculturelle».
Elle se définit par le fait d’utiliser les compétences culturelles des patients et des thérapeutes et de prendre en compte les effets de la migration puis de la situation transculturelle sur les êtres et les groupes, aussi bien pour la première que pour la seconde génération. Elle a montré que tous ces facteurs transculturels influent sur la manière de poser un diagnostic, sur la manière d’engager une prise en charge médicamenteuse et encore plus psychothérapique et, in fine, sur la manière d’être efficace pour un patient qui souffre et qui a besoin de soins. Les Anglo-Saxons ont montré que si on ne prenait pas en compte la langue et la culture des patients, on avait beaucoup plus de risque de faire des erreurs diagnostiques.
«Lorsqu’on va mal (…), on a besoin de passer par ses mots, par sa langue, par ses croyances, par ses appartenances.»
En savoir plus ...