La solitude..........Un poids ou une liberté méconnue ?

Elia a écrit:

Loba a écrit:avoir un compagnon pour d'autres bonnes choses de la vie...
Enfin, quand j'en ai un, peut-être que ça ne va pas tarder...

ah aaaah !!   

Bon, rien de sur pour l’instant, et pas moyen de vérifier tant qu'on est en confinement. Je vous dirais !

Tu as raison Olive, c'est exactement ça : un équilibre qui mêle les moments autonomes avec les moments accompagnés, et c'est dans l’harmonie de cet équilibre qu'on trouve le bien-être.

Oui Loba, et je suis encore loin de l'avoir trouvé...

Psycholive a écrit:Qui ne peut s'aimer ne peut aimer autrui ! Même si c'est discutable je l'admets.

Ca c'est vrai ! je connaissais quelqu'un et je lui avais demandé s'il s'aimait ! (vu que je le sentais très mal dans sa peau ! complexé ! etc...)

Avoir son chez soi ! et avoir un compagnon à 10 mètres dans une autre maison ! c'est ce que j'ai réussi ! coup de bol ! un homme qui a son chez lui ! ! une maison qui est mitoyenne ! héritages de famille ! la liberté mais aussi la sécurité ! des points communs ! une entraide !

Ce confinement a eu des effets divers sur chaque personne, sur moi cela a renforcé ma propension à l'introspection, à la réflexion, sur tout, et notamment sur l'estime de soi, la confiance en soi.
Quelqu'un qui ne s'aime pas, y compris de façon inconsciente, vivra les relations avec difficulté. S'il en est conscient il se dévalorisera, fera peut-être une dépression, s'il en est inconscient il retournera peut-être cette mésestime de soi sur autrui, comme le font certaines personnes avec une perversion certaine...
Evidemment ces deux options sont déclinables, rien n'est jamais aussi simple, mais globalement le fait de ne pas s'aimer provoque rarement l'épanouissement des proches.

Psycholive a écrit:mais globalement le fait de ne pas s'aimer provoque rarement l'épanouissement des proches.

   je pense à mes 2 soeurs   c'est tout à fait ça - surtout une  !-  du coup on fuit les gens comme ça ..car ils font souffrir les autres

Oui détourner cette mésestime de soi sur autrui ! j'ai connu ce genre d'individu ! il faut fuir à toutes jambes sans se retourner !!!

Tout à fait !!

Ils sont toxiques pour eux-mêmes et pour les autres  ..

 vite les envoyer chez les psy !

Si la personne est perverse narcissique ce n'est même pas la peine d'y songer ! Tout simplement parce qu'elle n'en prendra jamais conscience, pour elle c'est l'autre qui ne vaut rien et qui ne sert qu'à valoriser sa propre image intérieure, laquelle image est déjà très dégradée en elle-même, mais le sujet PN ne le sait pas, ou d'une manière inconsciente, ce qui revient souvent au même. Puisque tant que la "plaie" narcissique n'est pas révélée, et ne peut être révélée, le sujet continuera ses méfaits, persuadé d'être dans l'attitude appropriée.

Mais sans aller jusqu'à la perversion narcissique, une personne peut très bien projeter son manque d'estime d'elle-même sur l'autre, et avec une psychothérapie appropriée je pense que c'est réversible. Ces personnes là ne "jouent" pas dans la même catégorie que les PN, à ne pas confondre. Et elle peuvent se retrouver seule, et avoir justement besoin d'aide.

Tout à fait d'accord  !   en effet   le MPN est un malade  c'est une psychose inguérissable à fuir

mais il y a plusieurs  niveaux  
et on peut aider qq'un qui  a cette mauvaise image  de soi sans faire souffrir les autres

pas facile toujours à distinguer  au début mais    on peut quand même   s'en rendre compte  surtout si on a eu à faire à de vrais MPN on voit vite la différence

Il y a aussi ceux qui souffrent de trouble "borderline" ou "état limite". C'est aussi une pathologie, un peu moins connue, mais qui a quelques points commun avec les PN.
Une grosse différence, c'est que les borderline en ressentent du mal-être et de la souffrance, ce qui n'est pas le cas des PN.
On les confond souvent.

Disons qu'en fait la perversion narcissique est davantage considérée comme une "structure de la personnalité", alors que le trouble dit "état-limite" est considérée comme une pathologie. Les deux ont des traits pathologiques, mais comme tu l'as mentionné Loba, une personne PN souffre rarement de son état, ce qui n'est pas le cas d'une personnalité "borderline".

Le trouble mental isole, et puisque nous évoquions la solitude, les personnes qui souffrent de troubles psychiques font peur, de ce fait elles sont fréquemment victimes de préjugés et ressentent une solitude, un manque de compréhension. Pendant longtemps on a pensé que les personnes atteintes de schizophrénie étaient dangereuses ou problématiques pour les autres, en fait c'est surtout pour elles qu'elles sont problématiques ! C'est un cliché, tout comme une personne psychopathe n'est pas forcément une tueuse en série ! La psychopathie se caractérise par une absence d'empathie, d'altruisme, mais pour autant cela ne mène pas nécessairement au crime.

Parce que les troubles psychiques sont mal connus ils sont souvent rejetés, ce qui n'arrange rien.

Psycholive a écrit:Le trouble mental isole, et puisque nous évoquions la solitude, les personnes qui souffrent de troubles psychiques font peur, de ce fait elles sont fréquemment victimes de préjugés et ressentent une solitude, un manque de compréhension.

J'ai des troubles psy et en plus, je suis moche. C'est comme le Bifidus actif. Ce qu'il y a à l'intérieur se voit à l'extérieur.

La beauté des laids ! se voit sans délai !!!!

Happy ! non sa "tendre fleur damnée" ce n'est pas ce que tu penses !!!

Merci Elia très belle chanson !